Le ministre de l'Energie britannique sera en visite à Alger en novembre prochain. «Nous avons présenté le plan de construction d'une nouvelle chancellerie à la municipalité d'Alger. Nous sommes sur le point de recevoir le permis de construire. La réalisation est prévue pour 2008», c'est ce qu'a affirmé, hier, l'ambassadeur de Grande-Bretagne en Algérie, M.Andrew Tresoriere sur les ondes de la Chaîne III. Rappelons que l'ambassade du Royaume-Uni a décidé, en 2004, de transférer ses locaux à l'hôtel Hilton pour des raisons sécuritaires, en attendant la construction d'un nouveau siège qui pourrait régler notamment le problème du traitement des visas. «Nous faisons un service assez élargi dans ce sens en traitant 8000 visas sur place. Nous nous plaçons en 2e rang après la France», ajoutera à ce propos M.Tresoriere. Les autorités britanniques travaillent ces derniers temps, par le biais de leur ambassade en Algérie, pour améliorer les performances de délivrance de visas aux Algériens. La problématique des visas a été posée avec insistance par l'Algérie aux autorités britanniques qui sont désormais disposées à assouplir leur politique en matière de traitement des demandes de visas, avec l'entrée en application de l'accord sur la circulation des personnes et leur réadmission que les deux pays ont signé hier à l'occasion de la visite du chef de l'Etat en Grande-Bretagne. Des efforts sont également consentis, selon l'ambassadeur, afin d'intensifier le flux des Britanniques en Algérie. A ce propos, les statistiques avancées par l'ambassadeur vont dans ce sens avec une augmentation continue du nombre de visas d'entrées accordés aux hommes d'affaires britanniques. Les demandes de visas sont de 1000 par mois, alors qu'en 2000, ils ne dépassaient pas les 50 demandes par mois, voire par an. M.Tresoriere a insisté sur le fait que la situation sécuritaire en Algérie s'est nettement améliorée. Ce qui a poussé les autorités britanniques à changer leur point de vue vis-à-vis de l'Algérie, et ce en adoptant une position positive pour permettre aux sujets britanniques de circuler en toute liberté sur le territoire algérien. Chose qui encourage les hommes d'affaires à investir et les touristes à se rendre en Algérie. «Ceci intervient dans le cadre du soutien apporté par la Grande-Bretagne au tourisme en Algérie», indiquera l'ambassadeur. Interrogé sur les relations sécuritaires entre les deux pays, l'ambassadeur de Grande-Bretagne a rappelé les quatre accords, en matière judiciaire, et signés hier entre les deux pays entre autres celui de l'extradition. Notons que les demandes d'extradition exprimées par l'Algérie ou la Grande-Bretagne concernent aussi bien des affaires criminelles telles que les crimes économiques, que des affaires liées au terrorisme. L'Algérie a formulé trois demandes d'extradition à ce sujet. Sur les relations politiques, M.Tresoriere annoncera la création prochaine, d'un groupe parlementaire bilatéral entre les deux pays. Au plan économique, les relations se sont intensifiées, en outre, par l'installation de grandes firmes britanniques comme British Petrolium dans le domaine énergétique et British Airways dans le domaine du transport. L'ambassadeur du Royaume-Uni a rappelé, notamment, le déplacement de nombreuses délégations d'hommes d'affaires britanniques qui sont venues prospecter le marché algérien. Il a annoncé, d'ailleurs, que le ministre britannique de l'Energie se rendra en novembre prochain en Algérie sur invitation de son homologue algérien Chakib Khelil.