L'accès au foncier touristique reste la contrainte majeure pour l'investissement. La question du foncier touristique nécessite l'adoption urgente d'une nouvelle approche de préparation, d'aménagement et de gestion des assiettes situées dans les zones d'expansion touristique. Malgré l'existence de 10 ZET au niveau de la wilaya de Chlef, l'accès au foncier touristique reste la contrainte majeure pour l'investissement. Cette situation mérite des mesures concertées permettant, à travers l'outil institutionnel en charge de son aménagement et de sa gestion, à savoir l'Andt (Agence nationale de développement touristique), d'applanir les difficultés d'application des dispositions relatives à la gestion de ce foncier où des projets (20) sont en souffrance au niveau de la direction du tourisme de Chlef soit 3000 lits. Le côté financier et bancaire reste un obstacle à l'investissement, mais en ce qui concerne la disponibilité de financement à long terme, il est attendu, avec la dynamique enclenchée en matière de réforme bancaire, de meilleures propositions de développement touristique et de financement des projets hôteliers. En ce qui concerne les projets hors ZET, la direction du tourisme, associée à la révision du POS, a proposé un hôtel dans chaque daïra (120 lits) et dans chaque commune côtière en vue de relancer et renforcer le parc hôtelier en déficit à Chlef, une situation se pose avec une acuité particulière en ces temps de reprise des activités touristiques à la faveur du retour progressif du calme dans la région. La côte de la wilaya de Chlef n'offre que 138 lits répartis sur trois hôtels à Ténès-ville. Une capacité d'accueil dérisoire pour un littoral de 120km. Il faut au moins tripler le nombre d'établissements touristiques pour pouvoir répondre à la demande et la pression particulière qui s'exerce sur les 24 plages côtières autorisées à la baignade (sur les 29 existantes) et qui sont littéralement prises d'assaut par les estivants. Et selon la direction du tourisme, deux hôtels sont en voie de réalisation, l'un à Ténès avec 232 lits, et l'autre à Beni-Houa. Si les 120km d'ouverture sur la mer doivent être rentabilisés, il ne faut pas délaisser les ressources montagneuses et forestières qui présentent d'énormes possibilités d'aménagement d'infrastructures à même de drainer des touristes qui, un jour ou l'autre, finiront par venir.