La dernière attribution des établissements secondaires à quelques communes a, apparemment, suscité des mécontentements parmi les habitants des localités enclavées. Ayant attendu depuis longtemps l'implantation d'un lycée, les habitants de ces communes pauvres,telles Timezrit, Afir, Larbatache, Keddara et Naciria n'ont pas caché leur déception en apprenant que leurs communes respectives devraient attendre encore longtemps pour bénéficier de ce genre d'établissement d'autant, plus que dans ces localités à l'image de Timezrit, dont le nombre de lycéens dépasse les 400, le lycée le plus proche est situé à plus de 35km, chose qui est synonyme de dégrèvements de la bourse déjà maigre des parents et source de divers désagréments pour les élèves qui se morfondent au quotidien pour rejoindre leur établissement, notamment la gent féminine qui se retrouve contrainte parfois d'abandonner ses études et les exemples en la matièrene manquent pas. En fait, la DE de Boumerdès a programmé sept nouveaux lycées récemment. Les communes bénéficiaires sont Dellys, Bordj Ménaïel et Boudouaou, lesquelles localités disposent déjà de trois établissements secondaires chacune, il y a également Boumerdès et Zemmouri ayant déjà respectivement deux et un lycée. Enfin, Tidjelabine et Corso, localités périphériques de Boumerdès, ont bénéficié pour la première fois d'un lycée chacune. Ceci dit, selon le président de l'APC de Timezrit: «La disparité en matière de répartition des établissements scolaires s'est accentuée avec cette dernière programmation qui va à contre-courant des orientations du président de la République», avant d'ajouter que le prétexte du manque d'assiette ne tient plus puisqu'à Timezrit, le terrain est maintenant disponible. Enfin, pour rappel, le wali, lors de sa dernière visite à Naciria et Chaâbet, aurait promis d'inscrire les projets de réalisation d'un deuxième lycée dans ces communes en première priorité, indique-t-on.