Le président du Conseil de la nation, le moudjahid Salah Goudjil vient d'éditer une nouvelle publication, pour le moins, inédite et innovante en matière de communication institutionnelle. Il s'agit d'un livre de grand format, illustré de photos et de passages retraçant une période importante de l'histoire de l'Algérie contemporaine. «Novembre de retour... Dans une Algérie nouvelle où suprématie est à la loi et nul n'est au-dessus de la loi...», tel est le titre de cette publication qui est, en vérité, un récit chronologique des événements majeurs qui ont marqué la mandature du président Abdelmadjid Tebboune. Le livre englobe des discours, témoignages et interviews du moudjahid M. Salah Goudjil, président du Conseil de la Nation, à travers lesquels il livre des récits précieux et de grande valeur pour l'Histoire. S'interrogeant sur l'opportunité et la ponctualité d'une telle publication, Goudjil estime qu'il s'agit d'un document émanant de ses «convictions nationales profondes et fermes... en interaction avec les événements vécus par notre pays et faisant la jonction entre le passé, le présent et l'avenir». L'ouvrage se place en tant que «témoin d'une des étapes les plus difficiles et délicates de l'histoire contemporaine de notre pays», confiera-t-il encore faisant référence aux événements qui se sont succédé «à commencer par la suspension des projets de prolongation du quatrième mandat puis du cinquième mandat présidentiel et enfin la démission de l'ancien président». Goudjil estime que «l'émergence d'un mouvement populaire (le Hirak) a largement contribué à faire souffler le vent du changement démocratique dans le pays». Crescendo, l'ouvrage revient sur les moments forts qui ont marqué l'étape difficile que l'Algérie a traversée à cette époque-là. Rappelant les différentes étapes liées à son poste de président du Conseil de la nation, Goudjil tiendra à saluer «la haute maturité politique du peuple algérien» et sa fusion avec son Armée nationale populaire ANP, «digne et fière descendante de l'Armée de Libération Nationale», dont «l'engagement, la vigilance et l'abnégation» ont réussi à «assurer la stabilité du pays et la sécurité des manifestations hebdomadaires sans l'effusion d'une seule goutte de sang». L'élection de Tebboune à la tête de la magistrature suprême le 12 décembre 2019 a focalisé l'attention du président du Sénat qui a retracé, fidèlement, les moments forts de l'investiture présidentielle. Pour Goudjil, la présence des candidats à la cérémonie d'investiture de Tebboune, à mettre au chapitre des contributions du président, est «une position politique forte et un saut qualitatif en faveur de l'enracinement de la pratique démocratique dans le pays». Images et témoignages à l'appui, le livre immortalise les événements qui ont jalonné les différentes étapes du parachèvement de l'édifice institutionnel, à commencer par le référendum sur la révision constitutionnelle et la symbolique de la date du premier novembre. Très attaché aux valeurs novembristes, Goudjil estime que la démarche du Président tend à réconcilier les Algériens avec leur propre histoire, que certains événements risquaient de ternir à tout jamais. «Le choix du premier novembre pour la tenue du référendum sur la révision constitutionnelle... découlait de la ferme conviction du président de la République, que le peuple algérien a un lien historique et patriotique avec le mois de novembre, en raison de sa portée et sa symbolique historiques», dira-t-il. L'ouvrage met également en relief les positions fermes et tranchées du Conseil de la nation qui a «soutenu et qui continue de soutenir la dynamique de changement visant à construire un Etat pour tous, à réorganiser les pouvoirs et à les séparer de manière équilibrée». L'existence d'une réelle volonté politique de consacrer le changement des différents modes de gouvernance du pays, est une conviction profonde chez le président du Sénat. Le livre est également une dissection qui retrace le «dynamisme politique, institutionnel et commémoratif» du président dans sa quête de la nouvelle république. Il n'omettra pas, non plus, de citer cette relance du secteur économique et le recouvrement de la place diplomatique de l'Algérie dans le continent et à l'échelle mondiale.