Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken se trouvait, hier, en Cisjordanie occupée où il doit rencontrer le président Mahmoud Abbas, au terme d'une intense séquence diplomatique où il s'est efforcé d'appeler à une désescalade dans la région. En Cisjordanie occupée par l'entité sioniste depuis 1967, Blinken devait inciter une nouvelle fois le chef de l'Autorité palestinienne à en faire davantage pour lutter contre les attaques anti-colons juifs ultraorthodoxes. Et ce dans le sillage de la décision de l'Autorité palestinienne de mettre fin à sa coopération sécuritaire avec l'entité sioniste en représailles au raid meurtrier jeudi dernier à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Les Etats-Unis avaient dit regretter cette décision, craignant que la situation sur le terrain «n'empire». Prévue de longue date, la tournée moyen-orientale éclair du chef de la diplomatie américaine, entamée dimanche en Egypte, a pris une tournure différente avec l'aggravation des violences sionistes envers les Palestiniens ces derniers jours. Les morts côté palestinien se sont multipliés. Lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre sioniste Benjamin Netanyahu lundi, Blinken a dit vouloir «rétablir un sentiment de sécurité pour les Israéliens comme pour les Palestiniens» et appelé à des «mesures urgentes». Dimanche, les forces sionistes ont mis sous scellés les maisons des familles des martyrs palestiniens auteurs des attaques à El Qodqs-Est occupée contre des colons extrémistes...