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«L'exode des praticiens risque de s'exacerber»
La France envisage de créer une carte de séjour pour médecins étrangers
Publié dans L'Expression le 07 - 02 - 2023

L'ouverture des frontières aux praticiens étrangers hors Union européenne par le gouvernement français «risque d'exacerber», l'exode massif des médecins algériens vers la France. À travers son projet de loi sur l'immigration, le gouvernement français envisage de créer une carte de séjour spécifique pour attirer les professionnels de la santé étrangers. Elle est appelée «talents professions médicales». Les flux massifs de médecins algériens vers l'Hexagone n'en demandent pas plus. Bien qu'exposés aux diverses contraintes comme la précarité et d'autres formes de déclassement, ils s'expatrient par centaines chaque année vers l'étranger. Dans son message posté sur son compte facebook, le président du Sindicat des praticiens de la santé publique (Snpsp), Liès Merabet exprime son inquiétude quant à une éventuelle hémorragie qui touchera le secteur de la santé publique. Cette immigration en cols blancs, réputée moins dramatique, captive des flux de plus en plus importants et sans commune mesure. Subissant de plein fouet la pénurie des médecins hospitaliers, la France accueille à bras ouverts les médecins formés à l'étranger. Pour le Docteur Merabet, «les médecins sont à la recherche d'un statut social qui sied à leur profession, notamment le niveau de salaire...». «L' émigration des médecins, qui concerne toutes les spécialités médicales, s'opère à deux niveaux: d'abord du secteur public vers le secteur privé, puis de l'Algérie vers la France, la Turquie, le Canada et les pays arabes du Golfe», fait-il savoir. Ce phénomène de l'exode touche également d'autres pays à l'image du Liban, l'Egypte et l' Inde. Le même syndicaliste avait révélé en février dernier que «1200 médecins, de différentes spécialités, ont quitté le pays pour aller exercer en France». Ces derniers ont réussi au test d'équivalence mis en place à cet effet. Cette épreuve permet à un médecin hors Union européenne de pouvoir exercer dans l'Hexagone.
Dans le même sillage, le président de l'Ordre national des médecins,le Docteur Mohamed Bekkat Berkani, a révélé de son côté que «plus de 15 000 médecins algériens exerceraient en France». Par ailleurs, le projet de loi en question prévoit de créer un titre de séjour «métiers en tension», accessible aux travailleurs sans papiers. Pour obtenir cette carte, les soignants étrangers devront avoir réussi des évaluations des connaissances. Ils pourront ensuite en faire bénéficier les membres de leur famille. Notons que les soignants étrangers sont un maillon essentiel dans les hôpitaux français. De ce fait, le projet de loi prévoit qu'un étranger travaillant un an ou plus dans un hôpital ou établissement médico-social public ou privé à but non lucratif peut se voir délivrer «une carte de séjour pluriannuelle pour pouvoir exercer sa profession. Il faut souligner que des milliers de praticiens de santé diplômés hors Union européenne exercent dans des conditions précaires. Certains d'entre -eux ont le statut de «stagiaire associé».

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