Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane vient de présider la cérémonie de sortie de la , 51eme promotion de l'Ecole nationale d'administration (ENA). Dans son allocution, Benabderrahmane s'est adressé aux nouveaux diplômés leur enjoignant d'observer une valeur cardinale dans l'accomplissement de leurs futures missions: l'intégrité. «L'ambition est grande: relever les défis de la modernisation et construire la nouvelle Algérie, dont les contours ont été dessinés par le président de la République Abdelmadjid Tebboune» Benabderrahmane n'a pas manqué de rappeler que la sortie de cette promotion coïncide avec le soixantième anniversaire de l'Indépendance nationale, tout en signalant que l'ENA a, dès 1964, assuré la formation des cadres et des hauts fonctionnaires pour les besoins de l'administration de l'Etat, des collectivités territoriales et des institutions publiques. Il a également relevé le rôle qu'a joué l'ENA tout au long de ces années dans la formation de milliers d'étudiants africains qui ont accédé dans leurs pays respectifs à de très hautes fonctions. Benabderrahmane a ensuite indiqué que l'Algérie s'apprête à connaître une ère nouvelle, empreinte de la diversification de son économie et de la protection du pouvoir d'achat. Autant d'objectifs et de réalisations qui seront atteints grâce au concours de l'administration publique qui alliera la performance au sens de l'initiative. «L'administration a pour principale mission de préparer les leaders qui maîtrisent la gestion publique et la bonne gouvernance. Votre promotion a cette chance de connaître l'entrée en vigueur du nouveau régime budgétaire, dont le propre est de permettre une gestion plus transparente et efficace...» a poursuivi Benabderrahmane en ajoutant: «Vous êtes particulièrement interpellés par cette réforme financière qui connaît un pas de géant et ce pour construire une administration forte, avec une approche manageriale et participative, notamment avec les nouvelles institutions. Cet instant est décisif car il marque votre engagement dans le parcours des cadres de l'Etat.» En guise de point d'orgue de son discours de circonstance, Benabderrahmane a exhorté les énarques fraîchement émoulus de s'engager corps et âme dans l'édification de l'Algérie nouvelle, tout en leur recommandant de toujours avoir à l'esprit la moralisation et la transparence de l a vie publique. Convaincu que l'ENA apporte un nouveau jalon aux efforts de modernisation de l'administration et d'amélioration du service public, Benabderrahmane a estimé que le rôle de cette prestigieuse école ne se limite pas à la formation, mais porte également sur l'appui des compétences professionnelles. Il n'a pas manqué alors de souligner l'importance de la vision prospective dans la formation des cadres ainsi que l'évaluation des politiques publiques. Cette promotion de l'ENA a été baptisée «Soixantenaire du recouvrement de la souveraineté nationale».