La horde terroriste du Gspc, acculée de toutes parts, aurait cru trouver une parade pour tromper l'opinion et les forces de sécurité à travers des actions sporadiques de diversion. Des tentatives qui se sont avérées vaines, leurs auteurs n'ayant pu parvenir à leurs fins selon quelques observateurs, très au fait de la lutte antiterroriste. Car la base logistique de ces derniers est laminée et leurs soutiens sont très limités. A titre indicatif, le maire de Benchoud a été assassiné par le frère d'un terroriste, âgé de 16 ans, après avoir été enlevé. Aussi, le dernier enlèvement qui a eu lieu il y a une semaine à Bordj Ménaïel serait le fait d'un terroriste encore au maquis qui aurait enlevé son jeune frère, imam de son état, indique une source sécuritaire. Toutefois, les citoyens qui ont rejeté en bloc ces organisations terroristes ne comptent pas rester passifs devant les actions de barbarie commises par les irréductibles. A ce propos, les habitants de M'stass, dans la commune de Keddara, autrefois fief du soutien des groupes terroristes, n'avaient pas manqué de réclamer des armes pour se défendre contre les terroristes qui s'en prenaient aux populations isolées. D'autres citoyens ayant fui leurs localités durant les années de braise à l'image des collines de Si-Mustapha, ne demandent qu'à revenir à leurs terres avec l'aide bien entendu des pouvoirs publics. Les derniers attentats à l'explosif, survenus à Boumerdès et à la périphérie de la capitale, soit à moins de 40km à l'est d'Alger, notamment durant ces deux derniers mois de l'été, n'ont pas empêché, du moins à Boumerdès, des milliers d'estivants à se rendre sur les différentes plages du Front de mer. Selon les statistiques de la Protection civile, le nombre d'estivants qui ont afflué vers la plage du chef-lieu de Boumerdès est très important, et de l'avis même du responsable de la police urbaine, le nombre d'estivants durant les deux derniers mois a presque doublé, comparativement à la même période de l'année dernière. Cela pour dire que l'objectif escompté, selon le premier responsable de la police judiciaire de Boumerdès, par les terroristes du Gspc, est loin d'être atteint. A ce propos, d'innombrables camps de vacances pour les enfants des travailleurs de l'éducation se tiennent actuellement à travers les établissements du chef-lieu de Boumerdès et sa périphérie, illustrant ainsi la portée vaine et insignifiante des actions sporadiques des phalanges du Gspc. L'étau se resserre sur ces derniers. Comme au début de cette semaine, à Ghezoual, 40km à l'est de Boumerdès où des hélicoptères de combat ont été mis à contribution pour bombarder les caches où une trentaine d'éléments suspects y ont été signalés. D'autres hélicoptères de combat ont pilonné intensément avant-hier dans une opération éclair le maquis se trouvant entre Souk El Had et Thénia, 12km à l'est de Boumerdès, où une dizaine d'éléments ont été également signalés, indique une source sécuritaire. Les frappes, qui ont duré une demi-heure seront relayées par le bombardement de l'artillerie lourde. La pression est maintenue aussi au niveau d'autres zones sensibles, tels Sid Ali Bounab et Mizrana.