Dans un élan de désespoir, le Gspc peut surprendre par un attentat pour donner l'illusion qu'il existe encore. De grandes menaces terroristes pèseraient sur la ville de Constantine, à en croire certaines informations que les forces de sécurité sont en train de vérifier. D'autant plus que la situation est assez tendue ces derniers temps, notamment après que les cinq éléments d'El Fadj ont récemment rejoint les maquis. Des sources sécuritaires très au fait du dossier terroriste nous ont confié que les forces de sécurité ont obtenu des renseignements selon lesquels un certain Mami, repris de justice notoire, a selon toute vraisemblance volé deux véhicules qu'il aurait revendus à des terroristes, dans le but de les utiliser dans des attentats kamikazes. Ce «Mami» répond au nom de Boukhress Mohamed, il est âgé de 38 ans. Il a été gracié en 2004 et fait partie d'un réseau de trafic de véhicules et ce même réseau active également au profit du Gspc. Nos sources ont précisé que les attentats que comptent perpétrer les criminels pourraient se produire ailleurs, soit dans des villes limitrophes comme Jijel, Skikda, Annaba ou encore à l'extrême est du pays. Les forces de sécurité n'attendront pas la fin des investigations déclenchées dans ce sens pour dresser un dispositif sécuritaire draconien dans le centre-ville plus particulièrement. Selon des témoins oculaires, même des enfants ont eu droit à des fouilles au corps. Cette mesure est indispensable du fait que des enfants sont utilisés par les criminels du Gspc pour accomplir des attentats. Nos sources confient également que les forces de sécurité ont réussi à obtenir une liste contenant les produits explosifs à acheter. Ces nouvelles donnes interviennent au moment où d'anciens émirs ont rejoint le processus de la Réconciliation nationale à l'image de Hassen Hattab et Abd El Rezak El Para, ou encore l'ancien porte-parole de ce qu'on appelle le Gspc, branche présumée d'Al Qaîda, Salah Eddine Guasmi alias Abou Salah. L'actuel numéro un, Abd El Malek Droukdel alias Abou Mossaâb Abd El Wadoud, de cette pseudo-organisation djihadiste, se trouve devant un véritable dilemme, ainsi que ses complices, notamment depuis la dernière sortie médiatique de l'ex-émir du Gspc dit El Para, lequel a adhéré à la Charte pour la paix et la réconciliation nationale prônée par le chef de l'Etat en septembre 2005. Le Gspc a perdu sur tous les plans, aussi bien religieux que politique, mais il a perdu aussi sur le plan militaire. De ses groupes, il ne reste que des irréductibles ayant un passé criminel. Il rencontre actuellement de grandes difficultés sur le plan du recrutement de plus en plus rare et également sur le plan financier. Il tente néanmoins de redresser la barre avec l'aide de quelques fidèles dont la plupart sont terrés dans les maquis de Sidi Ali Bounab, une région qui reste assez infestée par les dernières poches de son organisation. C'est d'ailleurs aux alentours de cette région que les forces de sécurité ont abattu pas moins de 7 terroristes ces derniers jours, alors que 15 d'entre eux sont actuellement encerclés. Il s'agit d'éléments de katibet El Nour. Pour nos sources, il est vrai que le nombre d'attentats a diminué et que le Gspc est très affaibli, mais ce n'est certainement pas le moment de lâcher prise, surtout, a-t-on souligné, que cette organisation tente d'ouvrir d'autres fronts pour faire diversion et tromper l'opinion publique nationale et internationale. Le Gspc peut encore surprendre et aucun renseignement ne doit être négligé. S'il est de plus en plus avéré que cette organisation est en train de perdre du terrain, il n'en demeure pas moins qu'une réaction de cette bête blessée pourrait encore semer mort et désolation.