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«Tant que je joue je suis bien!»
Abdelkrim Derraji, comédien
Publié dans L'Expression le 06 - 04 - 2023

Il sera, ce soir, à la salle Ibn Zeydoun, pour vous présenter en exclusivité son one man show qui promet d'être explosif! Mais qui est cet artiste qui cumule les casquettes avec autant de brio et de talent à tel point qu'il se fait aujourd'hui remarquer dans la série «Edamma» de Yahia Mouzahem? Agé seulement de 30 ans, Abdelkrim Derraji, alias le krimo ou Reda dans le feuilleton qui passe à la télévision algérienne, est incontestablement le héros (anti) de cette série ramadhanesque. Même regard qu'un Vincent Cassel dans «la Haine» de Mathieu Kassovitz, Reda ou plutôt Abdelkrim Derraji subjugue, voire, impressionne confirmant, mordicus, tout son savoir-faire dans le métier de l'actorat.
L'Expression: On croit savoir que vous êtes détenteur d'une formation en art dramatique?
Abdelkrim Derraji: J'ai fait le conservatoire d'Alger à l'âge de dix ans dans les années 2000. J'ai commencé le théâtre en 2004 jusqu'à 20011. j'ai fait 7 ans d'études. j'ai un Premier Prix dans l'art dramatique, je l'ai obtenu au Théatre national en 2011, j'ai fait de la chorale aussi à Artisimmo, chez Mohamed Mehanek, chorale, dont le nom est devenu aujourd'hui Icosium. J'ai fait aussi pendant trois ans du violon et solfège. J'ai commencé par là, ensuite je suis parti au théâtre. J'ai joué dans quelques pièces avec le Théâtre National Algérien. De là, j'ai commencé à jouer à la télévision algérienne. Mon premier projet a été avec Djaâfar Gacem dans Dar El Bahdja. Puis ça a commencé sur YouTube avec DZ joker, Mister X etc. Après, j'ai joué dans Timoucha puis vint aussi Achour El Acher puis Edamma. Je suis scénariste aussi, j'ai participé à beaucoup d'ateliers de scénario comme celui «Taht El Mourakaba» aussi dans celui du feuilleton Achour El Acher, ou encore Casbah City. C'était des ateliers de scenarios dans lesquels j'étais membre.
Comment s'est effectué ce passage des planches à la télé? Ce n'est tout de même pas la même démarche...
Pour moi le théâtre c'est la base. Pour faire du théâtre, il faut faire une formation. Pour faire de la télé tu peux faire une formation au théâtre comme tu peux posséder un don. Parce que devant la caméra quelqu'un qui n'a pas été formé au théâtre peut venir jouer. S'il a un don, avec la direction artistique du réalisateur il pourra réussir. Au théâtre, il faut apprendre les outils. Avec le guitariste, humoriste, chanteur et comédien Amine Rabah, j'ai aussi fait beaucoup de parodies musicales. On a ramené des chansons du patrimoine chaâbi qu'on a transformées. On a repris la musique et on a changé les paroles en leur insufflant un aspect plutôt social. On a fait des parodies qui ont obtenu beaucoup de succès sur les réseaux sociaux. Les gens ont apprécié le fait qu'on véhiculait des messages en traitant des problèmes sociaux de façon humoristique. J'ai omis de dire que j'ai aussi un master en marketing après avoir fait la fac de Dély Brahim
Comment avec tout ce bagage on arrive à faire l'idiot dans Timoucha?
Un comédien se doit de maîtriser les outils de l'acting. Pour moi, un comédien qui ne compose pas, ce n'est pas un comédien. Quand tu campes un personnage, tu dois travailler sur les détails du personnage, qui sont: le profil, à savoir ta coupe de cheveux, ton style vestimentaire, en passant par l'expression corporelle et du visage, mais aussi en travaillant sur le texte et l'intonation de ta voix. Dans Timoucha ma voix était fluette, alors que dans Edamma», j'ai essayé de la durcir au maximum. Dans Achour El Acher j'ai joué autrement. Tout cela, quand tu le rassembles, ça te donne une composition de personnage. J'ai aussi travaillé avec de nombreux réalisateurs que ce soit à la télé ou au cinéma
Peut-on en savoir plus sur ce dernier point?
J'ai joué dans Yed Meryem de Yahia Mouzahem qui n'est pas encore sorti, j'ai joué aussi dans un court métrage qui s'appelle Dirty life, toujours avec Mouzahem qui n'est pas encore sorti non plus. On compte le faire participer d'ici cet été dans des festivals de cinéma. J'ai déjà joué aussi dans Le jour d'avant de Karim Moussaoui, j'ai fait des films de guerre aussi etc. Mais je n'avais pas suffisamment d'espace pour que je puisse dévoiler toutes mes capacités et compétences en tant qu'acteur. Il a fallu que je rencontre un réalisateur comme Yahia Mouzahem qui m'a fait beaucoup confiance en me donnant un coup de pouce et m'a permis de révéler ce que je peux faire, je le remercie de tout mon coeur!
Si vous aviez à choisir entre le stand up, le théâtre, la télé et le cinéma, que choisiriez-vous? Par quel métier seriez-vous attiré en premier lieu?
Je suis attiré par l'acting. Tant que je joue, je suis bien. Que ce soit au cinéma, au théâtre ou bien au stand up, chacun son charme. Que ce soit à la télé ou au cinéma, la caméra se base sur l'expression du visage et l'intonation de la voix, mais au théâtre c'est l'expression corporelle qui compte, la voix aussi. Mais c'est autre chose, voila pourquoi on appelle, l'un le 4 art et l'autre, le 7 art.
De quoi parlent Dirty Life et Yed Meryem?
Comme je vous l'ai dit, il y a Dirty Life» qui n'est pas encore sorti. Cela parle d'un jeune Algérien qui a des problèmes avec sa vie, sa femme, ses potes, et a décidé de s'enfermer sur lui-même et prendre de la drogue. Il refuse d'affronter la vie. La moralité de cette histoire est qu'il faut toujours affronter la réalité sinon tu ne pourras pas résoudre tes problèmes. Dans Yed Meryem, je joue le rôle de Belaïd, le plus ancien de la fac. il ne veut pas en sortir, juste pour faire du business en vendant les sujets des examens. Yed Meryem c'est l'histoire de jeunes Algériens qui partent de la fac de Bab Ezzouar au Sahara. Le but du film consiste à faire de la promotion au Sahara algérien. Il parle de la reine TinhHinane. Il se rapporte à l'héritier principal de la reine TinHinane.


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