Depuis un certain temps, Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, s'est résolument tourné vers l'avenir de la magistrature, que d'aucuns donnaient candidate à une certaine «propagande» qui faisait croire aux initiés, que l'indépendance de la justice n'était en vérité, vouée aux calendes grecques. Elle ne restait donc, au stade des slogans creux,qu' un ballon de baudruche, éclatant au moindre contact avec la tête d'une aiguille. Mais pour celui qui connaissait la détermination du ministre de la Justice, il entrevoyait le bout du long tunnel dans lequel était placé le «i» du mot indépendance. La preuve? Les nombreux déplacements quotidiens à travers les cours du pays, des inspecteurs, sont ici pour prouver que le boss de tous les magistrats, y compris les indépendants, qui n'ont de comptes à rendre qu'à leur seule conscience, reste en éveil, et donc sur le qui-vive, afin de suivre la marche d'une bonne et saine justice qui égaye le justiciable. Nous voyons d'ici, la bonne tête de la victoire de la magistrature, que peuvent faire les Abdelhalim Bezzaoucha, Saloua Makhloufi-Derbouchi, Farid Derouiche, Kara, Soumia Kassoul, Med Zaïm, Samira Kirat-Aroui, Drissi, Yassine Bensari, Naïma Taboudoucht, Abdelghafour Kahoul, Djamila Khanouf, Med Abdelli, Leïla Ouenoughi, Liès Benmissya, Hedliz Maïche, Abdennour Gaci, Mériem Bellih, Hamid Tahir, Embarka Maïza, Med Tayeb Lazizi, Farida Bouamrane, Med Lamari, Malika Djabali, Khettabi, Farida Ayadi, Yamina Guerfi, Benkhettou Djamila, Fatima Chrief, Nabila Bekraoua, Fatma-Zohra Laouche-Bezzi, Youssef Menasra, Houaria Boumaza, Moussa Guerroumi, et Nadjia Nafai-Mellal. La nomination d'Abdelaziz-Halim Boudraà, au sensible poste de chef de cabinet du ministre, est en soi, une excellente initiative de la part du ministre. Elle vient ainsi renforcer celle de Med Tayeb Lazizi, au poste cardinal de Directeur des Ressources humaines, secondé par le formidable et sympathique, administrateur, Amor Toubèche, qui s'occupe minutieusement et parcimonieusement, de tous les greffiers à l'échelle nationale. La Cour suprême, quant à elle, n'est pas une «superette» d'occasion, mais l'unique lieu où s'exerce la pratique du droit et où l'on ne rencontre que les seuls vaillants juges et procureurs- avocats généraux, qui font que l'indépendance de la justice ne soit pas un vain terme... «terne»!