Le président du CIO Thomas Bach, reçu jeudi par Emmanuel Macron à l'Elysée, a réaffirmé vendredi sa volonté de réintégrer les Russes et Bélarusses dans le sport mondial, sous bannière neutre, en marge d'une rencontre dans la capitale avec des athlètes réfugiés. Peu après sa rencontre, le CIO a remercié Emmanuel Macron de sa prise de position lors du dernier G7 à Hiroshima au Japon, «concernant l'autonomie du sport et les conditions de participation des athlètes munis d'un passeport russe ou bélarusse, déclaration qui s'inscrit dans le droit fil des recommandations du CIO». Selon le communiqué du CIO, les deux hommes ont également évoqué les JO de Paris en 2024, et réaffirmé que la question de la participation des athlètes russes et bélarusses à ces JO serait «prise en temps voulu par le CIO». Le lendemain, le président du CIO, en marge d'une rencontre avec des athlètes réfugiés, a détaillé une nouvelle fois les conditions permettant le retour de ces athlètes exclus de compétitions internationales depuis l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. «Pas d'équipe et pas de délégations. Il s'agit d'athlètes seuls et neutres qui peuvent être intégrés (...). Pas de drapeau russe, pas d'hymne russe, pas de couleurs, ni d'identification ou quoi que ce soit», a déclaré Thomas Bach. «De plus en plus de Fédérations internationales appliquent désormais ces conditions et cette formule. Donc à la fin, je suis extrêmement confiant que l'esprit du sport et cet unique esprit de combativité vont prévaloir», a ajouté le président du CIO. Depuis la décision du CIO en mars de prôner le retour des Russes et Bélarusses, le débat sur la réintégration de ces athlètes reste vif. À quatorze mois des JO de Paris, toutes les Fédérations internationales ne sont pas sur la même ligne.