La rentrée universitaire s'annonce cette année, sous le signe de la normalisation et de la sérénité avec, toutefois, des craintes de voir des foyers reprendre des perturbations qu'avait connues l'université au cours des derniers mois. En somme, l'appel lancé à la clôture de la saison passée par le nouveau recteur, semble avoir été reçu correctement par des différents partenaires, à savoir les associations estudiantines et les cadres de l'administration. C'était un appel de réconciliation et de compréhension à l'ensemble du corps enseignant pour les sensibiliser sur la nécessité de poursuivre le dialogue et d'aider au retour à la normale et qui semble avoir abouti en ce qui concerne plusieurs points réclamés. Les nouveaux responsables ont surtout travaillé à combler, note-t-on de source proche du rectorat, le manque de communication et de contacts qui entravait le rapprochement entre l'administration et les enseignants. Des assurances fermes ont été données quant à la prise en charge des doléances des enseignants, considérées du reste, comme légitimes et acceptables dans le fonds et dans la forme. Celles-ci ont concerné les augmentations de salaires dans le cadre de la révision du statut de la Fonction publique, ainsi que celui du statut de l'enseignant et lesquels sont devenus effectifs. De même que des décisions concrètes en matière de logement et de promotion ont été prises en faveur des enseignants. Pour le moment, vu que les différents partenaires n'ont pas encore intégré leurs postes en raison des vacances, il est encore trop tôt pour faire le point et pour constater la concrétisation des promesses. Comme autre mesure d'apaisement, les salaires pour les enseignants non-grévistes qui avaient été débloqués. C'était suite à cela que le mouvement de grève s'était estompé, permettant à la majorité des facultés de reprendre les examens avant la clôture, laquelle avait été prolongée de quelques semaines. Les facultés de médecine et de sciences économiques sont citées en exemple. Les contrôles qui n'ont pas été tenus sont reportés pour ce début de rentrée. Il va donc falloir, préparer les meilleures conditions pour leur réussite, en vue d'envisager la vraie rentrée universitaire dans un campus de 40.000 étudiants et enlever tout prétexte à une reprise des grèves.