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Le devoir de dire
LA 7E WILAYA PAR ALI HAROUN
Publié dans L'Expression le 23 - 08 - 2006

La guerre du fln sur le territoire même de la puissance occupante: les faits.
En rééditant l'important ouvrage intitulé La 7e Wilaya, la guerre du FLN en France, 1954-1962 de Ali Haroun, Casbah-Editions fait, en quelque sorte, oeuvre pie pour la Révolution algérienne en général et pour le FLN historique en particulier. En effet, remettre à la lecture un tel travail fortement et scrupuleusement documenté, participe aussi d'une véritable pédagogie du devoir de publier, de rendre public, ce que certains lecteurs d'ici ou d'ailleurs n'ont pu encore connaître du rôle de la fédération de France du FLN durant la guerre d'indépendance.
C'est que l'auteur, Ali Haroun, me semble n'avoir accepté, pour ce travail, qu'un seul guide, lui-même, caractérisé par une objectivité, disons, libertaire «car l'objectivité absolue est impossible», digne d'un historien qui ne se laisserait aucun répit ´´et à plus forte raison s'il est militant nationaliste´´ qu'il n'ait d'abord «relaté l'événement dans son exacte vérité». Cela étant, l'honnête homme, le chercheur, l'étudiant, chacun, libre à lui, d'y voir «une certaine propagande», «une passion de briller», «un esprit de probité» ou tout bonnement «une saine volonté de prouver» l'existence et l'exercice de l'événement, et d'autant que l'événement, à l'époque, se déroule toujours sous le sceau de l'indispensable clandestinité révolutionnaire.
Quoi qu'il en soit, Ali Haroun, un des dirigeants de la Fédération de France du FLN et membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA), affirme longuement que «l'ouvrage s'inspire autant d'écrits rédigés dans l'ardeur de l'action quotidienne, que de témoignages recueillis dans la sérénité assurée par les lustres écoulés. Le cloisonnement, indispensable à la survie de toute organisation clandestine, ne permettait à aucun cadre du FLN en France, aussi haut placé dans la hiérarchie fût-il, de connaître dans ses détails le fonctionnement d'un service ou d'un échelon parallèle.
Aussi, plusieurs chapitres furent-ils soumis pour avis au plus grand nombre possible de cadres intéressés, et l'ensemble au chef du comité fédéral, ainsi qu'au responsable de l'organisation. D'autres épisodes ne purent être sérieusement remémorés que par l'appel aux amis français, allemands, belges, suisses, qui vécurent avec les militants du Front ces années douloureuses, mais combien fécondes.»
Le livre constitue un témoignage responsable, conçu comme un récit vivant mais débarrassé des jugements personnels et dédaigneux des opinions de circonstance ou entachées de partialité. Aujourd'hui, l'heure n'est plus au ressentiment, ni à «l'autocensure timorée», ni au culte d'un passé colonial abominable, ni à la haine, ni aux reproches inégalement acceptés il y a eu la guerre de conquête et il y a eu la guerre de libération. Il faut en prendre acte et légitimement assumer les conséquences de la guerre dont la cause est juste et de la guerre dont la cause est injuste.
Toutefois, en ce qui concerne la guerre de libération nationale dans son ensemble, et en particulier, ici, l'histoire de la «7e Wilaya», devrons-nous encore attendre que quelqu'un d'autre l'écrive pour nous? Il faut savoir que nos jeunes sont assaillis par des publications, à tout le moins, amollissantes, car il y a bien des manières d'écrire l'histoire, et celle, qui leur est présentée ou même enseignée, est «une guenille pleine de trous».
Je pense que le travail de Ali Haroun mérite largement une lecture ou une relecture ; c'est une contribution sérieuse à l'écriture de l'Histoire. Maintenant si l'on trouve qu'il reste beaucoup d'autres choses à dire et que ce seul ouvrage n'aurait pas pu aborder, souhaitons vivement que cet essai, aussi incomplet que l'on pourrait ainsi juger, prévient le regret, s'il en faut un, de ne pas avoir un livre écrit par un de nos auteurs qui sachent sérieusement parler de la 7e Wilaya...Le présent ouvrage tente de faire le point sur l'histoire d'une Wilaya FLN en France (1954-1962)!


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