Contribuant à l'amélioration des prestations et à la prise en charge des clients, en priorité absolue, le secteur des finances s'attèlle à cerner les solutions idoines pour diversifier les produits et les services en relation directe avec la clientèle. L'objectif étant de porter la numérisation du secteur à la vitesse supérieure de façon à soutenir les orientations économiques adoptées par les pouvoirs publics. À ce tire, le ministre des Finances, Laaziz Faïd, a exhorté lors d'une réunion tenue mardi au siège du ministère, l'ensemble des responsables des banques à «s' orienter vers les technologies les plus innovantes dans la digitalisation des prestations et produits bancaires et à veiller à maintenir une infrastructure technique robuste pour répondre aux besoins croissants du secteur financier», selon un communiqué du ministère. Il faut dire que l'importance de ces séances de travail réside dans l'établissement d'un état d'avancement de l'application des mesures et des nouveaux procédés de gestion, notamment leurs impacts sur le développement économique. Un point d'ordre qui renseigne sur la détermination de l'Etat à opérer des changements notables à travers la généralisation des moyens de digitalisation des services, de façon à contribuer à porter le rôle de la banque à celui d'acteur à part entière dans la relance économique. Une tâche qui s'articule autour de la position de la banque en tant que partenaire fiable autant dans le domaine des investissements et des engagements, que dans celui des prestations classiques. Autrement dit, le développement numérique des services et des modes de paiements se présente comme un premier pas vers l'émergence d'un système bancaire présent interactif dans toutes les sphères de la scène économique. il y a lieu de convenir que le constat d'une évolution remarquable dans ce domaine est indiscutable. En un laps de temps très court, les orientations et les décisions prises dans ce domaine, commencent réellement à impacter l'économie nationale, à travers des résultats inédits. C'est dans cette optique,que le ministère a fait savoir qu'au cours de cette réunion, «des progrès significatifs ont été constatés dans ces domaines essentiels qui contribuent à renforcer le secteur bancaire et à améliorer les services de paiement proposés aux usagers.Des investissements importants ont été engagés afin d'améliorer l'efficacité opérationnelle, la sécurité des données et d'offrir des services bancaires en ligne plus développés». Une évolution qui marque une nouvelle ère de gestion et de gouvernance, où l'usage des services numériques est en phase d'occuper une place prépondérante dans le fonctionnement du système bancaire, et par conséquent dans la concrétisation de la nouvelle politique économique. Cette dernière s'appuie particulièrement sur la réforme du système bancaire et financier pour asseoir des assises susceptibles d'accompagner efficacement les actions de la transition économique. À ce titre, Laaziz Faïd a exprimé son soutien à «ces initiatives qui contribuent à promouvoir l'inclusion financière et à stimuler l'économie, «Il est nécessaire que les banques puissent se déployer plus largement au niveau national, en assurant une présence au niveau des nouveaux sites de concentrations urbaines et, également, au niveau des nouvelles wilayas».