C'est la paralysie. Les transporteurs desservant le village d'Aït Ichir dans la commune de Tizi Ghenif, à une cinquantaine de kilomètres à l'extrême sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, ont cessé, hier, leurs navettes. Les grévistes veulent revendiquer, à travers leur action, le revêtement du tronçon routier qui relie le village en question à la ville. Ce débrayage risque ainsi de s'installer dans la durée puisque les protestataires ne semblent apparemment pas prêts à lâcher prise avant de voir leurs doléances sérieusement prises en charge. Hier donc, les usagers ont durement ressenti les conséquences de la grève étant donné que même les taxis ont été submergés par les voyageurs. Toutefois, ils n'arrivent point à satisfaire toute la demande. C'est pour cela, d'ailleurs, nombreux sont ceux qui ont préféré rentrer chez eux, le soir, à pied.