Il y a un adage qui dit: «Il n'est jamais trop tard pour bien faire». La famille mouloudéenne a dû s'en inspirer pour rendre un vibrant hommage à Aïssa Draoui. Le stade du 5-Juillet, avant-hier, lundi, a été le théâtre de cet événement symbolique et qui a dû, certainement, faire le plus grand bien à la famille du défunt représentée par deux de ses filles, l'une d'elles, Rima, est, depuis juillet, bachelière. Et c'est avec une grande émotion, qu'elle a tenu à remercier «tous ceux qui ont contribué à cet hommage, à cette grande marque de sympathie et de solidarité et franchement je ne m'attendais pas à cela», déclarait-elle les larmes aux yeux. En sus des amis, et des ex-coéquipiers et dirigeants du MCA, des ministres de la République tels MM.Maghlaoui (transports), Moussa (tourisme), Khaldi (formation professionnelle), Ould Abbès (solidarité), des diplômates (les ambassadeurs de Palestine et du Liban), des personnalités comme Rachid Marif (ambassadeur d'Algérie en Italie), Hamid Haddadj (président de la FAF) les anciens de l'EN du FLN Soukhane, Oualiken et Zouba, les responsables de Djezzy et des présidents de club, ont pris part à ce grand rendez-vous pour honorer comme il se doit la mémoire «de celui qui fut la fierté du football algérien et du Mouloudia d'Alger, et qui est mort dans une situation d'indigence financière aiguë», Aussi, Rima, la fille de feu Aïssa Draoui, s'est vu offrir une voiture neuve, une prise en charge totale de ses études universitaires, plus un emploi par Djezzy, 200.000 DA par le ministre de la Solidarité, et la même somme par Chaâbane Louanès (MCA) Abdelkrim Serrar (ESS) et la JSMS, sans compter les 100.000 DA de Saïd Allik (USMA) M.Khaldi (ministre) et bien d'autres âmes charitables comme Vitajus (50.000DA), l'Enrs (60.000DA) le Berbère (100.000DA). Rappelons que cet hommage a été agrémenté d'un tournoi de football où l'USMA a battu le MCO (2 à 1), où les anciennes gloires du MCA ont pris le dessus sur celles de la JSMS (4 à 2) et où enfin, l'ESS a pris le meilleur sur le «doyen» par 2 à 1, suivi d'une sympathique collation. Le président de la Fondation Brahane-Derriche, initiateur de ce grand mouvement de solidarité, M.Bachi, a dans son discours remercié vivement tous ceux qui ont contribué «à rendre le sourire à la famille Draoui, et qu'il était difficile pour nous de voir Aïssa sombrer dans l'anonymat». Aïssa Draoui, peut reposer en paix. La famille mouloudéenne l'a pratiquement remplacé auprès des siens.