A titre d'exemple, le dernier mouvement a vu l'excellente Dalila Issolah, alors présidente du tribunal de Bâb El Oued, cour d 'Alger) jusque-là, prendre les rênes de celui de Sidi- M'Hamed-Alger, et remplacer l'énergique et compétente Douniazed Guellati-Rouaïnia, nommée à la tête de la cour d'Alger, à la place de Kamel Ghazali, muté à Blida. Le mouvement des magistrats pour l'année judiciaire 2023/2024, est terminé en ne faisant pas de mécontents, puisque l'écrasante majorité des quelque 7000 magistrats n'a pas eu de soucis. Seuls, les magistrats promus, ou ceux dont les besoins spécifiques nécessitent la mutation, ont été invités à rejoindre leurs postes. Ce maintien, s'est fait dans l'espoir, que la continuité donne des résultats à la hauteur des espoirs placés en eux. En effet, le Conseil supérieur de la magistrature, sous la présidence de Tahar Mamouni, 1er président de la Cour suprême, et vice-président du Conseil supérieur de la magistrature, a siégé sereinement jeudi dernier, et examiné tout en l'adoptant, le projet du mouvement des magistrats. C'est ainsi, que l'effectif des magistrats, a connu un bouleversement si on prenait les sept cent quatre-vingt-huit cas, dont la promotion de cent cinquante six promotions, à des postes qualifiés. Nous relevons, par ailleurs, que trente- trois présidents de tribunaux, trente-deux procureurs de la République, et quatre- vingt onze juges d'instruction, ont été nommés. Allez, au boulot, les gars!