La situation de crise qui prévaut au Niger où plane le risque de l'intervention militaire inquiète le FFS. Ce dernier a considéré que les menaces se font de plus en plus sentir dans le voisinage immédiat de l'Algérie. Surtout avec l'aggravation de la crise au Niger et les appels « guère innocents » à une intervention militaire, a mis en garde le Front des forces socialistes ( FFS). « Un tel scénario aux contours inconnus aura des conséquences négatives directes sur la sécurité de l'Algérie », a averti le parti, par la voix de son premier secrétaire à l'occasion de la célébration du double anniversaire du 20 Août 1955 et 1956. « Avec le regain des troubles au Mali et en Libye, l'ensemble de nos frontières sont instables », a déploré le vieux parti de l'opposition. Lequel a pointé les visées néocolonialistes des Etats du monde occidental qui tiennent « à préserver, injustement, leur position de pouvoir », même au détriment de la stabilité et de la sécurité des pays objets de convoitises. Le FFS a rappelé, à ce propos, avoir mis en garde à plusieurs reprises quant à la gravité de « l'erreur consistant à nier ces menaces en se basant sur des analyses superficielles et stéréotypées ». Considérant que tous les facteurs s'imbriquent, le parti de feu Ait Ahmed se dit « convaincu » que le front interne ne peut être bâti que dans un climat d'ouverture, de justice sociale, de franchise et d'une véritable réconciliation. Pour le FFS, « apporter des solutions aux problèmes complexes dont souffre le pays ne peut se faire à travers des visions parcellaires. La situation exige une approche globale qui n'ignore pas la dimension politique ». Le responsable du FFS a affirmé que son parti s'apprête à lancer dans les prochains jours son offre destinée aux forces politiques « sans exclusion » afin de « poursuivre le projet national ».