L'offre du FFSLe Front des forces socialistes (FFS) à organisé, hier, une conférence de presse au siège national. À ce propos, le premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, a annoncé l'initiative du FFS qui s'intitule «Un pacte historique pour le parachèvement du projet national.» C'était l'occasion pour Youcef Aouchiche d'aborder le cadre et les objectifs de cette initiative politique visant à asseoir «un consensus national dont l'ensemble de la classe politique sera concerné», a-t-il rappelé. L'initiative s'adresse à toutes «les forces politiques à la fois engagées dans la défense de l'Etat de droit, des libertés, de la justice sociale et intransigeantes quand il s'agit de s'opposer fermement aux velléités, internes ou externes, de porter atteinte, sous quelque prétexte que ce soit, à l'intégrité et l'unité du pays, à l'Etat et à ses institutions». Dans le même registre, Youcef Aouchiche a indiqué que l'initiative «vise à transcender -sans les nier- les clivages idéologiques et s'inscrit au-delà des échéances électorales. Chaque parti, dont le nôtre, étant libre de sa position et de son agenda électoral», rappelle-t-on. La démarche du FFS «se veut consensuelle et constructive. Elle n'est dirigée contre aucune partie. Elle ne vise pas non plus à entrer en concurrence avec d'autres initiatives. À ce propos, nous tenons à saluer tous les efforts entrepris dans le sens du renforcement du lien national et la promotion du dialogue pour immuniser le pays, mais nous considérons aussi qu'un véritable consensus national ne peut se construire qu'avec l'adhésion des Algériennes et des Algériens en libérant les espaces politiques et médiatiques», argue-t-on. En lançant son initiative, le FFS s'est voulu vigilant et prudent quant aux enjeux qui se dessinent au niveau international. Dans ce sens, il a rappelé que «la remise en question du système international imposé unilatéralement par les puissances occidentales qui s'appuient sur des institutions mondiales conçues pour servir leurs seuls intérêts, ouvre des perspectives nouvelles aux nations et aux peuples marginalisés. La montée en puissance des pays émergents autour, notamment du groupe des Brics a provoqué une brèche dans le système unipolaire en ouvrant la voie à une réforme des institutions internationales et à l'avènement d'un nouvel ordre mondial plus équitable, plus démocratique et plus juste», souligne-t-on. À propos des Brics, le FFS a rappelé la position de l'Algérie et son désir d'adhérer à cet ensemble économique et géostratégique en précisant que «la décision prise par les autorités du pays de rejoindre ce bloc des nations émergentes est conforme à ses orientations historiques stratégiques. L'Algérie, nation pionnière du non-alignement, possède en effet toute la légitimité pour prendre toute sa part dans la construction de ce nouvel ordre international multipolaire» et pour appuyer le processus mené par l'Algérie dans ce sillage, le premier secrétaire du FFS a expliqué que «si le sommet des Brics de Johannesburg n'a pas donné une suite positive à la demande d'intégration de notre pays, cela ne délégitime aucunement le processus engagé», signale-t-on. Le FFS défend son initiative dont l'aspect politique domine l'ensemble des propositions contenues dans le communiqué. À ce propos, la direction du parti a indiqué que «c'est dans ce cadre que nous allons engager des discussions approfondies avec l'ensemble des partis politiques autour des problématiques cruciales qui engagent l'avenir de la nation pour construire et renforcer le front patriotique pour neutraliser toutes les menaces qui ciblent l'Etat national, l'unité et la souveraineté du pays», note-t-on
