Pour commencer, mille félicitations pour le mariage de Riyad-Karim Mahrez, le capitaine des «Verts» Que le bonheur du frais couple s'associe aux futures victoires de l'EN, dans tous les domaines. Quant à Belmadi, il est en train de résister aux multiples coups de boutoir, lancés tous azimuts, qui visent à le déboulonner de son poste. Nous croyons savoir que le coach, est béni de ses parents, et protégé par son solide contrat avec le «peuple» comme il l'affirme si bien, et par les millions de fans. Quant aux deux matchs du mois de septembre 2023, disons deux petits mots gentils et sympathiques, pour le plaisir. Tout d'abord parlons un peu de l'accueil ou plutôt de l'absence d'accueil des visiteurs, par les Algériens. Adel Amrouche, le coach de la Tanzanie-soeur, a dit son amertume de ne pas avoir été «honoré», aux frontières par la remise d'un bouquet de fleurs, ainsi que la délégation qu'il accompagne, dans son pays. Il le sait très bien. Chez nous, on tourne volontiers, la page sans jamais la déchirer. À Allah, va! Ce détail ayant été mis sous les feux de la rampe, revenons un peu, sur ce regroupement qui s'est fait dans le tumulte des échos des cris parvenant de toutes parts. À la veille du match-test, contre le Sénégal, notre EN se porte très bien. Le match contre la Tanzanie, qui en voulait, car deux points lui étaient nécessaires pour aller en Côte d'Ivoire, lors de la prochaine coupe d'Afrique des nations, a eu lieu sans gros bobos. La préparation des deux matchs a aussi eu lieu dans un climat des plus exécrables. Djamel Belmadi, le coach national était attendu comme Gary Cooper l'avait été dans le film - culte: Le train sifflera trois fois. À chaque coin, il y avait un tireur, qui sera abattu par le sheriff, le jour de son mariage. Pardon de cette intrusion de ce classique et mémorable western, mais il fallait commencer cette chronique par des coups de feu. Les anti-Belmadi Avant même, le début du regroupement des joueurs, autour des tables rondes, carrées, rectangulaires et en forme de losange, les nouvelles étaient alarmantes. Tout était débattu: de la forme ou la méforme d' X, Y, Z, en passant par le désastreux état des pelouses, tout y était. Les beaux parleurs se sont éclatés pour revenir au salaire de Belmadi, de sa stabilité en Algérie, de son impossibilité à rejoindre sa famille au Qatar-frère, même lorsque l'EN est à la recherche d'un énième exploit repos, pour rendre le sourire aux millions d'Algériens, qui n'ont que les exploits de la balle ronde, pour oublier les misères quotidiennes rencontrées çà et là, à commencer par les pépins familiaux, pour aller se disputer au niveau de vie, à la veille de la rentrée scolaire, ou pour achever la construction entamée, il y a des «siècles», en journées lunaires. Le foot, cet incroyable outil de divertissement, est devenu, le temps de la tenue d'une table ronde, un «ring» entre les intervenants, ceux, qui ne peuvent pas, mais alors, pas du tout, gober un tant soit peu, Djamel Belmadi, le coach national, qui est allé, durant la toute dernière déclaration à la presse, demandé à l'Eternel de rappeler à lui ses détracteurs, ceci dit sur un ton ironique, et ceux, qui soutiennent ouvertement, ce qu'ils nomment affectueusement, «le ministre du bonheur» Djamel. Leurs adversaires protestent énergiquement, et demandent instamment au procureur de la République territorialement, compétent, de s'auto saisir pour punir ces fauteurs de troubles, coupables, selon eux, «d'atteinte grave à leur idole!» À propos de procureur de la République, nous ignorions que Debichi, était soudain devenu «procureur général», et non plus secrétaire général de la FAF! Le lapsus du coach de la Tanzanie, était à mettre sur le compte d'une ire passagère! L'histoire dans tout cela, réside dans le fait que l'entraîneur avait sa propre conception dans la conduite des affaires de l'EN! Le phone durant les conférences de presse, semble être le «talon d'Achille» de Belmadi, qui a horreur des impertinentes sonneries, qui grésillent au moment où, il entreprend de répondre aux questions des journalistes, pas toujours élégants, ni ordonnés dans leur manière de bosser. De grâce, laissez les gens travailler! Dernièrement, nous avions même entendu de jeunes journalistes, s'excuser d'être arrivés en retard, de ne pas avoir éteint leurs appareils. Un autre lui, a carrément déclaré son amour pour l'entraîneur, à cause de son engagement pour les couleurs nationales, et qu'il n'avait aucun grief contre sa personne! Voilà des mots gentils qui ont dû faire plaisir au brave coach national. Il est vrai qu'il y a un bon bout de temps que nous n'avions pas vu Djamel sourire, ni vu sa blanche dentition. L'atmosphère est vivable, sauf si ses «adversaires» n'attendent qu'un fatidique faux pas contre la modeste équipe de la Tanzanie, qu'Amrouche, le sélectionneur algérien a dû remonter tel, selon des sources des milieux «chauvins» des «Verts», un robot de «destruction massive», pour le jour «J» au stade du 19- Mai 1956, d'Annaba. C'est là, une fake news émanant des anti-Belmadi, toujours à l'affût, du moindre os, à mettre dans la machine des victoires de l'EN! De grâce, laissez les gens travailler, à l'aise, sans tirer sur l'ambulance, ni sur les pneus, et encore moins, sur les intentions non déclarées des uns et des autres! Vous n'allez tout de même pas entrer dans le secret d'Amrouche, connu, non seulement, pour son professionnalisme, mais encore pour son légendaire fair-play. Nous fermerons la parenthèse, en mettant ces bêtises sur le compte des rêves fous de descendre coûte que coûte, Djamel Belmadi, tout comme il a souhaité le rappel à Allah, des six ou sept fauteurs de trouble! Nous ne pensons pas que le sympathique et doux, Adel Amrouche, en arrive à ces solutions qui n'ont rien à voir avec la pratique du foot! Or, l'entraîneur des «Verts» a donné le «la» pour sa limpide symphonie du lendemain: «Nous jouons tous les matchs, pour vaincre avec l'art et la manière, loyalement, et sur des scores lourds, si possible. Le mot d'ordre de l'équipe et du staff, est d'égayer les millions de fans, qui méritent de l'engagement, de l'avant, et surtout de l'assurance pour l'avenir! Pour les anxieux, les éternels pessimistes, les empêcheurs de tourner en rond autour des «faciles proies», que les Fennecs adorent croquer vivantes, il faudra attendre encore des lustres, pour pouvoir rire au nez des «Verts»! Tous les coups au-dessous de la ceinture y vont. Et puis, cette histoire d'organiser coûte que coûte, la coupe d'Afrique commence à bien faire! Ne pas l'organiser n'a jamais été une catastrophe nationale. Ne pas l'emporter aussi! En soixante ans de vie, l'Algérie n'a pu décrocher le trophée, que deux fois. En 1990, sous la houlette d'un coach algérien, en l'occurrence, le regretté Abdelhamid Kermali, et 2019, par Djamel Belmadi. La similitude, a été, que les deux trophées ont été arrachés par deux grands joueurs ex-professionnels, Kermali et Belmadi, qui ont fait les beaux jours de clubs européens! Et les deux ont connu des jours «noirs», même après leurs victoires sans bavures. Il n'y avait aucune chance que les coulisses fussent des parties. Ah, les coulisses! Ces histoires à dormir debout, nous rappellent les «complots»! Quels complots? Quels plans d'attaques? Quelles trahisons? Quel Colombo, quel Thierry la «Fronde»? Quel Robert d'acier? On a un match à préparer, c'est tout. Sur le gazon, le meilleur l'emportera, et que prennent fin, les stériles et inutiles, bobards.