Depuis son arrivée au pouvoir en 2019, Tebboune a fait de l'école sa priorité. Le président de la République a lancé une série de réformes afin de mettre l'Ecole algérienne au diapason des défis du monde contemporain. L'objectif étant de préserver la démocratisation de l'enseignement. C'est dans ce sens qu'il a consacré une grande partie du Conseil des ministres, tenu mardi dernier, à la rentrée qui se fera dans une semaine. À cette occasion, le chef de l'Etat a évalué les préparatifs de la rentrée, tout en donnant des instructions claires au gouvernement afin que les bambins retrouvent les bancs des classes dans de bonnes conditions. «Tebboune a instruit le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire et celui de l'Education nationale de prendre toutes les mesures pour assurer le succès de la rentrée scolaire dans le cadre d'une coordination entre les deux secteurs», indique le communiqué du Conseil des ministres. «Ils devront prendre toutes les mesures pour assurer le succès de la rentrée scolaire et mobiliser tous les moyens, dans le cadre d'une coordination étroite et précise entre les deux secteurs pour éliminer les obstacles et résoudre les problèmes en fonction de l'évolution des besoins de l'Ecole algérienne», insiste la même source. Le chef de l'Etat a également tenu à corriger certaines lacunes dans le but de permettre une équité dans l'éducation à travers les 58 wilayas du pays. C'est ainsi qu'une décision hautement salvatrice a été prise en direction des écoles des zones reculées. «Le président Tebboune a ordonné d'exonérer les communes pauvres et défavorisées des charges et des coûts de la prise en charge des écoles primaires, une responsabilité qui incombera pleinement à l'Etat, et ce en vue de préserver la démocratisation de l'enseignement», est -il souligné dans le même communiqué. Ce qui veut dire que ce sera l'Etat qui s'occupera de gérer ces écoles primaires qui sont actuellement à la charge des communes. Or, certaines APC pauvres n'arrivent pas à assurer le strict minimum à ces écoles primaires. Ce qui fait qu'on les retrouve souvent dépourvues du minimum syndical tel que les chauffages ou même des tables dignes de ce nom. Cette décision du chef de l'Etat devrait donc être une bouffée d'oxygène aux élèves de ces écoles. Tout comme l'autre décision phare de ce Conseil des ministres, en l'occurrence la création d'un Office national des cantines scolaires. Tebboune ne veut plus entendre parler de ce problème dans les écoles. Il a réaffirmé son attachement à accorder une importance particulière et exceptionnelle aux cantines scolaires au niveau des régions éloignées. «Cela au vu de leur rôle majeur dans la préparation d'un climat sain garantissant une scolarisation optimale», est -il précisé. Il a ordonné dans ce sens l'accélération de la création d'un Office national des cantines scolaires, qui soit chargé exclusivement de l'opération. «Cela en plus de l'élaboration d'une approche prospective prévoyant des réformes profondes à même d'améliorer l'encadrement des élèves, à soumettre au prochain Conseil des ministres», a répliqué Abdelmadjid Tebboune. Ce n'est pas le seul point que le président de la République a voulu mettre sur les «i». Tebboune est également revenu sur la prime de scolarité. Le premier magistrat du pays a ordonné la création d'un fonds de solidarité supervisé par le secteur de la Solidarité nationale, qui sera chargé exclusivement de l'opération de solidarité scolaire. Il a aussi insisté sur l'impératif de verser la prime de scolarité au moins, un mois avant la rentrée scolaire, et ce à partir de l'année prochaine. Le président de la République a tenu à conclure en réaffirmant le soutien permanent de l'Etat aux familles à faible revenu. C'est son engagement...