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«Nous irons jusqu'au bout»
SADEK AKROUR, DELEGUE DU CNES
Publié dans L'Expression le 06 - 09 - 2006

L'Expression : La grève des enseignants du supérieur refait surface, quelles sont les raisons de ce mouvement de protestation?
Sadek Akrour: Les raisons sont toujours les mêmes. Néanmoins, cette fois-ci, on demande la levée des poursuites judiciaires engagées à l'encontre des coordinateurs de l'Ouest et du Centre, en l'occurrence Mustapha Mechab et Farid Cherbal.
Pourtant les représentants du ministère de l'Enseignement supérieur affirment que toutes les revendications des enseignants ont été satisfaites et que la grève n'a pas lieu d'être...
De toutes les manières, rien de tel n'est constaté sur le terrain. A part les augmentations concédées aux travailleurs de la Fonction publique, nous n'avons rien reçu des augmentations spécifiques que la tutelle nous a promises avant le 31 juillet dernier. Donc, les principales revendications des enseignants, à savoir la levée des poursuites judiciaires, la démocratisation de la gestion de l'université, les logements...n'ont pas été satisfaites. Par conséquent, le mouvement de protestation que nous avons entamé, il y a de cela quelques jours seulement, se poursuivra. Et cette fois-ci, nous ne comptons pas baisser les bras, en dépit des harcèlements judiciaires dont nous sommes la cible. A l'université de Béjaïa, nous comptons aller jusqu'au bout de nos revendications. Pour lundi prochain, nous avons prévu une marche de protestation contre les mesures arbitraires qui frappent les enseignants en grève, notamment ici à Béjaïa où le recteur ne cesse de sortir ses griffes.
Mais jusqu'où comptez-vous aller dans votre mouvement, sachant que les principales victimes ne sont autres que les étudiants.
Nous continuerons dans notre démarche jusqu'à ce que nous arrachions nos droits. Et ce mouvement se durcira encore davantage après l'assemblée générale qui se tiendra demain à l'Usthb (l'Université des sciences et de la technologie de Bab Ezzouar), à Alger. A l'issue de cette réunion qui verra la participation des représentants des 19 universités en grève. Ça sera ainsi la septième rencontre nationale. Quant aux étudiants, nous ne pensons pas uniquement à eux, mais à l'avenir de toute l'Algérie. Nous nous préoccupons sérieusement de la place de la science au sein de notre société. Nous sommes quand même conscients des répercussions qu'aura notre mouvement de grève sur l'université en tant que lieu du savoir et de la science. Toutefois, il faut tout de même qu'on pense aux enseignants. C'est en les motivant et améliorant leurs conditions de vie, qu'on pourra relever le piètre niveau constaté actuellement dans nos établissements universitaires. Mais au lieu de cela, la tutelle ne fait que durcir le ton en recourant aux mesures les plus extrêmes, en vue de venir à bout de notre mouvement de grève. Pourtant ce droit est garanti par la Constitution. De toutes les façons, nous sommes plus que jamais décidés d'aller jusqu'à la satisfaction pleine et entière de notre plate-forme de revendications. Cela, en dépit des sévères sanctions dont nous pouvons faire l'objet. Je tiens à souligner, enfin, que nous attendons le conseil des ministres qui sera tenu éventuellement, dimanche prochain, pour voir s'il y a du nouveau.


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