Il y a comme une fatalité qui pèse sur nos forêts. Le mot n'est pas de nous, mais du ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales en visite en juillet dernier à Béricha, après les terribles incendies qui avaient ravagé les communes de Maâla, Zbarbar, Lakhdairia, Kadiria et Djebahia. Si nous l'employons à notre tour, c'est pour évoquer la situation qui prévaut dans la commune de Saharidj, une localité à une quarantaine de km à l'est de Bouira. Dans cette zone montagneuse et fortement boisée, le sinistre semble prendre plsisir à dévorer ses pins, ses chênes, ses oliviers et ses figuiers. En un peu plus de deux mois (en fait entre le 17 juillet et le 24 septembre, il a frappé non une ou deux fois, mais quatre fois. Le dernier incendie remontait à avant-hier, dimanche. Sa déclaration précédait de deux heures notre visite à la Protection civile. Nous rations de peu l'information. Ce matin, à la prévention, on nous prévenait que le feu, déclaré avant-hier vers 13h39 au lieu dit Ighil Hamad, dans la commune de Saharidj a été éteint le même jour vers 21h30. Aussi violent que les trois premiers, bien que notre source n'ait pu nous fournir au sujet des dégâts causés aucune estimation chiffrée, il a donné autant de mal aux différents acteurs engagés dans cette lutte.