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Makri joue au trouble-fête
Il s'exprime en dehors du cadre du MSP
Publié dans L'Expression le 27 - 09 - 2023

L'ex-président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, s'est lancé dans un jeu politique, le moins que l'on puisse dire, étrange. Il s'agit d'une nouvelle démarche visant à agir en dehors du cadre partisan de son mouvement politique. Est-ce une attitude innocente ou cache-t-elle des dessous que l'avenir récent est susceptible de révéler?
Certes, tout le monde se rappelle dans quelles conditions s'est déroulé le 8e congrès du MSP. Dans ce sens, il faut se rappeler que des rumeurs au sein du mouvement circulaient à propos de la candidature de Makri, le président sortant à la présidence du parti. Makri savait qu'il ne pouvait pas rempiler étant donné que le règlement intérieur du parti interdit au candidat de postuler pour la troisième fois au poste de président du parti.
Les langues se sont déliées à l'intérieur du mouvement sur le cas Makri qui «voulait rempiler mais les conditions réglementaires ne sont pas favorables pour sa candidature». Certaines rumeurs avaient fait allusion à un «stratagème qui a été tendu par Makri» pour continuer à pratiquer sa mainmise sur le parti en recourant au choix d'un candidat appartenant à la tendance qu'il incarne au sein de la direction du parti. Durant les préparatifs du 8e congrès, on parlait déjà d'un successeur au président sortant, Abderrazak Makri, en l'occurrence. C'est à ce moment-là que le nom du président actuel du MSP commençait à se faire connaître à l'opinion publique nationale.
La crise qui prenait l'allure d'une «guerre» des clans au sein du MSP, a permis au courant de Abderrazak Makri d'avoir plus de chance que celui représenté par Aboudjerra Soltani et ses adeptes. Cette nouvelle donne a vu le retrait de l'ex-transfuge, Abdelmadjid Menasra qui savait d'emblée qu'il ne pouvait pas jouer sur l'équilibre entre les deux clans dominants au sein du MSP. Abderrazak Makri avait une opportunité inouïe à maintenir sa présence au sein de la nouvelle direction du parti lors du 8e congrès. C'était de proposer un candidat de son courant.
Le «stratagème» a bien marché, surtout que le candidat était une personne qui faisait partie du courant de Makri. Cette évolution qui a marqué le MSP ne semble pas avoir déclenché une dynamique au sein du mouvement à même de permettre à d'autres candidats d'émerger au sein du parti et qui n'ont pas de lien avec les deux courants qui dominent le mouvement jusqu'à aujourd'hui. C'est pourquoi, Abderrazak Makri, se permet aujourd'hui, le luxe d'agir en dehors du cadre de son parti en recourant à la publication des statuts et des contributions sur la situation politique et la prestation du président de la République et du gouvernement. Certains, au sein du mouvement, considèrent cette attitude comme une manière claire que l'ex-président du MSP, Abderrazak Makri a plus de liberté à agir même si cela se fait en dehors du cadre partisan, puisque celui qui tient le timonier du mouvement c'est bien un élément qui appartient à son courant. Il faut rappeler que le courant dit d'opposition au sein du MSP, incarné par Makri n'a pas quitté les commandes du parti et sa direction depuis plus de deux décennies. C'est un signe d'une omniprésence au sein des structures de base et au niveau vertical de ce courant qui ne cesse d'avoir de l'emprise. Il reste à savoir si les militants et les cadres de ce mouvement apprécient ce comportement d'un ex-président du mouvement qui profite des espaces en dehors du parti pour exprimer son point de vue sur les questions politiques de l'heure, alors que la direction du mouvement est la seule structure habilitée à s'exprimer officiellement en reflétant la démarche et l'approche général du parti? Ce constat renseigne sur la réalité du MSP et son fonctionnement obéissant à une logique basée sur un «consensus» imposé par les équilibres dont les courants en son sein qui le déterminent.
Le MSP est face à une réalité dont les démarches politiques et des déclarations mêmes si elles ne portent pas l'estampille du mouvement, sont néanmoins en mesure d'influer sur la démarche centrale que le mouvement est censé incarner.


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