Organisateur de plusieurs salons à succès, le Dr Ali Belkhiri, récidive avec le « Salon carrefour de la formation continue, du conseil et de la certification » qui sera abrité du 17 au 19 octobre 2023 au Palais de la culture, à Alger. La thématique centrale retenue pour ce rendez-vous est la « La formation et la certification pour des exportations conformes aux normes internationales ». Les étudiants et le large public pourront découvrir, à la faveur de cet évènement, l'éventail d'opportunités en matière de formation continue. Les visiteurs auront également l'occasion de percer tous les mystères de la certification, et que décortiqueront experts et spécialistes qui animeront plusieurs conférences en lien avec cette thématique centrale. C'est au Forum économique d'El Moudjahid organisé, au siège du journal, que le Dr Ali Belkhiri a annoncé cette thématique, appréhendée comme véritable passeport pour des exportations conformes aux exigences du marché de la Zlecaf et autres espaces régionaux. À l'occasion de cette communication, des responsables de l'organisme national de certification Alicef ont apporté des éclairages au débat portant sur la certification des entreprises algériennes qui lorgnent les marchés extérieurs. Ils ont tour à tour décrit le marché africain comme un espace économique organisé et qui a ses propres exigences, ses propres marquages. « En Afrique, ils sont à jour et nous devons être partie prenante et faire de la veille et nous intéresser à la normalisation africaine pour gagner notre part de marché sur le continent. Le marché africain est un marché d'avenir », a, de prime abord, averti Mme Chibani Ratiba, directrice générale Alicef. « Nous sommes membre de l'organisation africaine de normalisation et avons à notre actif 25 ans d'expérience dans le domaine de la certification », a-t-elle poursuivi, tout en rappelant que l'entreprise Eniem, était la première à avoir été certifiée entre 1997 et 1998. En dépit de ce capital expérience, le taux de certification demeure en deçà des performances régionales, a-t-elle laissé entendre. « Nous n'en sommes qu'à 600 entreprises certifiées et seulement à une vingtaine d'entreprises pour une certaine catégorie de labels », estimant que le marché évolue lentement, alors qu'elles sont plus de 1 000 entreprises à être certifiées en Tunisie par exemple. L'appel à l'accélération de la cadence dans le domaine de la certification en Algérie, est ainsi lancé. La même intervenante décrit la certification comme une vraie valeur ajoutée pour l'entreprise, et tout investissement dans la certification apporte son pesant d'or. Alicef est spécialisée dans la certification pour la construction, les bureaux d'études, la mécanique, l'agroalimentaire, le transport, l'environnement et la formation. Son concours est précieux pour décerner les normes de certification, lesquelles sont le passeport à l'export et à l'import dans le commerce mondial actuel. Abondant dans le même sens, Chettir Mourad, directeur certification (Alicef) indique que pour s'affranchir de la dépendance aux hydrocarbures et aller vers l'exportation du savoir, du service, et des produits…la certification devient incontournable. « Disposer d'un système de management, c'est traiter d'égal à égal sur les marchés extérieurs », précise-t-il en soulignant que la certification offre une assurance sur les podiums internationaux. « J'espère que le salon servira de forum pour sensibiliser les entreprises au processus de certification, un processus exigeant, mais ô combien gratifiant en bout de course ! » Conclut-il.