La mouvance dite démocratique ne semble pas s'arrimer à la nouvelle étape politique que traverse le pays. La présence de cette mouvance se limite beaucoup plus à une espèce d'expression formelle qui ne change en rien quant à son absence drastique au sein de la société. Toutes les dynamiques politiques et sociales sont e train de s'exprimer e'une manière claire au sein de la société, alors que les tenants d'un discours dit démocratique et républicain n'arrivent pas ou ont de mal à formuler une démarche politique en mesure de réorganiser et de stimuler le potentiel militant de ladite mouvance. Que s'est-il passé? Pourquoi les démocrates n'arrivent-ils pas à trouver une issue salvatrice à leur état d'inertie qui les frappe de plein fouet? Ces interrogations se répètent moult fois à cause de la situation de l'immobilisme chronique qui impacte les partis et les sensibilités de ladite mouvance démocratique. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la situation de la mouvance dite démocratique n'est pas le produit d'un contexte ou d'une conjoncture passagère. Hélas, il s'agit d'une réalité faite de manque de visibilité et de perspicacité des représentants politique de ladite mouvance. Donc la question se pose au niveau de la capacité des forces appartenant à la mouvance démocratique de mobiliser les masses et se faire un chemin au sein de la société à travers un discours et un programme politico-idéologique qui capte et qui mobilise.Cette carence se fait sentir au vu du décalage qui existe entre la société profonde et les semblants de porteurs du discours de modernité et de progrès. À ce niveau de la problématique, les démocrates ne semblent pas du tout inquiétés par leur situation actuelle faite de marginalisation de leurs discours sur la scène politique et sociétale. Aucun courant et aucune sensibilité de ladite mouvance n'a osé faire son mea-culpa et entamer l'étape cruciale qui consiste à faire son autocritique dans l'objectif de revoir les méthodes de travail et la démarche politique désuète que cette dernière insiste à maintenir sans tenir compte de l'évolution qui a impacté la société et l'Etat en même temps. La mouvance dite démocratique pensait que la pratique politique se faisait de facto à travers un capital symbolique au plan politique qui sert comme une rente pour les partis qui la constituent sans se soucier outre mesure quant au travail qui devrait se faire quotidiennement au sein de a société pour se situer et avoir des relents puissants en matière de mobilisation et d'encadrement des masses pour faire réussir le discours et le programme des démocrates et des républicains lors des joutes électorales et des rendez-vous historiques en politique. À suivre l'enjeu politique actuel, on dirait qu la mouvance dite démocratique n'est même pas intéressée par le contexte actuel et que le travail de proximité ne représente aucunement un élément central et déterminant pour les partis démocratiques. Il s'agit d'un phénomène qui a gangrené les forces qui s'identifient à la mouvance démocratique. Ce phénomène est celui d'une démarche fonctionnelle qui a dépourvu le parti de son rôle mobilisateur et comme aiguilleur des consciences en général. On constate aujourd'hui l'absence de ce rôle au niveau des partis dits démocratiques. La mouvance démocratique ne fournit aucun effort militant et politique à même de se faire connaître et entendre sa voix. Elle est complètement absente de l'échiquier politique national. C'est la première fois dans l'histoire politique du pays qu'une mouvance politique se fait laminer par sa propre pratique qui n'est autre que l'indifférence et l'insouciance quant à sa mission historique et son rôle en tant que force de proposition et de mobilisation des masses populaires dans le but d'accéder au pouvoir et apporter les changements qui sont portés par la société profonde comme une réalité incontournable qui doit se réaliser et se concrétiser sur le terrain. Le changement attendu par la majorité de la société doit surtout exprimer la volonté d'une démarche émanant de la réflexion profonde que les partis politiques en général et les forces démocratiques en particulier doivent jouer le jeu en créant toutes les conditions d'une pratique partisane en mesure de réhabiliter le politique et lui rendre ses lettres de noblesse.