Vingt-deux centres de formation, cinq Insp, un IEP, 5 annexes et 12 écoles privées ouvraient, hier, pour accueillir les quelque 11 000 stagiaires et apprentis, sous l'oeil bienveillant des 522 professeurs d'enseignement technique et professionnel. Le 15 octobre, c'est la date qui a été retenue pour effectuer cette rentrée. En la plaçant sous le slogan ambitieux: «La formation au service du développement», les autorités de ce secteur entendent faire de cette année un exemple d'efforts et de réussite. Le premier à prendre la parole, à cette occasion, est le directeur de la formation professionnelle. D'emblée, il a parlé «de choses nouvelles» qui orienteront la formation et l'enseignement technique vers de nouvelles filières et exhorté les élèves concernés à plus d'efforts et de foi en un avenir meilleur. Désormais, les nouveaux programmes seront plus que jamais en phase avec le marché du travail. Ainsi, l'apprenti et le stagiaire seront quasi certains de décrocher un emploi au terme de leur stage et de leur formation. L'intervenant s'attardera longtemps sur les moyens mis en oeuvre pour créer les conditions nécessaires à une formation de qualité: (places pédagogiques et encadrement correspondant aux effectifs des apprentis et des stagiaires, contenus des programmes en symbiose avec le monde des entreprises et du travail, création de nouvelles filières répondant aux vocations affichées, formateurs eux-mêmes constamment en recyclage afin de pourvoir dispenser un enseignement de qualité.) Acquisitions de savoir, compétence et compétitivité sont les maîtres-mots de cette allocution du premier jour de la rentrée. Dans son intervention, le wali a exprimé sa joie de voir ce secteur aller sans cesse en se développant et en s'enrichissant de nouvelles filières, voyant dans cette heureuse transformation une révolution dans la maîtrise des savoir-faire et de la «débrouillardise» au service de l'économie, car, pour le premier responsable de la wilaya, si le secteur de la formation professionnelle se définit comme un puissant levier au service du développement, il doit être compris avant tout comme une source de richesse. Un métier égale un emploi et un emploi égale production et rendement. Voilà toute la stratégie de cette formation telle qu'elle a été décrite par le premier responsable de la wilaya. Ce dernier, pour finir, a conclu à la création d'une plate forme pour les inscriptions et à une sorte de suivi dans le parcours du stagiaire pour juger des progrès réalisés au cours de cette formation. Tandis que la rentrée 2023-24 s'ouvrait au niveau de l'Institut national professionnel à Bouira, c'est à partir de Biskra («capitale du Sahara» pour reprendre l'expression du ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels, qui s'exprimait de cette wilaya par vidéoconférence) que le coup d'envoi de cette rentrée a été donné. Quelques idées audacieuses comme celle d'inclure les activités sportives et environnementales dans la formation, puis quelques chiffres (structures d'accueil pour les stagiaires et les apprentis, places pédagogiques, etc,), afin de montrer que le secteur est en perpétuelle évolution et l'orateur qui liait dans son discours formation de qualité et pouvoir d'achat, l'un, selon lui, ne pouvant aller sans l'autre, est passé à l'anglais. Cette langue étrangère, avait-il dit, en a, par exemple, créé 20. C'est dire quelles perspectives s'ouvrent, selon ce ministre, devant les apprentis et les stagiaires dès cette année. Le ministre a clos son intervention en appelant les directeurs à promouvoir au sein de leurs établissements le dialogue et la concertation, pour pouvoir avancer ensemble. Avant de quitter l'institut, où il s'est présenté, ce matin, pour démarrer la nouvelle année, le wali, Abdelkrim Lamouri a assisté à la signature de trois conventions avec la direction de la formation professionnelle: Rosas Fane, Association apiculture-environnement et coopérative Omari viandes. La preuve en est que la nouvelle année pour la formation professionnelle s'annonce sous de bons auspices.