Comme il fallait s'y attendre le revers cinglant infligé par les résistants palestiniens à l'armée sioniste s'est accompagné comme c'est de coutume par une lâche réaction de la part de cette dernière : l'attaque de civils innocents, des enfants, des femmes et des personnes âgées sans défense. Une particularité de l'armée israélienne pour se venger de ses revers sur le plan militaire, sur le terrain. Des actes barbares sauvages qui ont pour caractéristique de ne pas émouvoir la communauté internationale si ce n'est du bout des lèvres, et encore. Une attitude relevée par la chambre haute du Parlement. Le bureau du Conseil de la nation, présidé par Salah Goudjil a condamné, hier, dans les termes les plus fermes, ces agressions soulignant qu'« il suit avec une grande inquiétude, la nouvelle agression commise par l'occupant sioniste contre le vaillant peuple palestinien dans la bande de Ghaza qui est désormais le théâtre d'une apathie internationale honteuse face à une arrogance coloniale croissante ». La bande est encore une fois sous le déluge des bombes de l'armée sioniste. Sa population terrorisée martyrisée sous l'œil des puissances occidentales aphones, soutiens indéfectibles de l'entité sioniste. L'institution de la République, à sa tête Salah Goudjil dénonce. Le bureau de la chambre haute du Parlement « condamne fermement ces agressions ignobles et désapprouve la poursuite de l'hypocrisie à l'échelle internationale qui adopte la politique du deux poids, deux mesures dans son traitement de la juste cause palestinienne, et ce à travers l'atermoiement délibéré, la partialité flagrante et la justification éhontée de la politique sanguinaire sioniste et de ses crimes contre l'humanité », souligne-t-elle dans un communiqué saluant « la résistance, la cohésion et l'unité du peuple palestinien qui affronte l'oppression coloniale sioniste systématique ». Le bureau du Conseil de la nation a, dans ce contexte, lancé un appel à la communauté internationale l'exhortant à « assumer ses responsabilités à l'égard de ce peuple, en le protégeant et en lui permettant d'accéder à son droit légitime à l'établissement de son Etat indépendant sur les frontières de 1967, avec El Qods Echarif pour capitale ». Les instances onusiennes, à leur tête le Conseil de sécurité, ont été interpellés à leur tour à « œuvrer à imposer le respect des chartes onusiennes, des principes du droit international et des clauses de la Déclaration universelle des droits de l'homme, en mettant un terme au mépris de la légalité internationale par l'occupant sioniste. Les parlementaires du monde entier ont aussi été apostrophés pour apporter leur soutien au peuple palestinien. À se solidariser avec lui et à défendre sa juste cause dans toutes les tribunes parlementaires régionales et internationales, en consécration du message des Parlements et en concrétisation des nobles objectifs de la diplomatie parlementaire. L'appel sera-t-il entendu ? Il faut savoir que ce n'est pas la première fois que le Conseil de la nation évoque la question du droit des peuples à décider de leur destin tout en se référant à guerre de Libération nationale. La glorieuse Révolution du 1er Novembre «a éclaté pour la liberté et les droits de l'homme ainsi que le droit des peuples à l'autodétermination, un principe que l'Algérie a plaidé dans les forums internationaux, comme le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, conformément à la légalité internationale et celui du peuple palestinien à établir un Etat indépendant avec El Qods pour capitale », avait souligné son président Salah Goudjil lors de la visite de la délégation parlementaire européenne conduite par l'eurodéputé italien Andrea Cozzolino coprésident de la Commission parlementaire mixte «Algérie-Union européenne », qu'il avait reçue le 19 septembre 2022.