Répercussions directes des avancées issues de la nouvelle politique économique, la destination «Algérie» a gagné en attractivité, et suscite, aujourd'hui, auprès des partenaires étrangers l'intérêt de la prospection, notamment en matière d'investissement. C'est dans cette optique, que l'ambassadeur de la République de Corée du Sud, You Ki-Jun a estimé jeudi que «L'Algérie et la Corée du Sud disposent de plusieurs opportunités de coopération économique mutuellement bénéfiques devant être soutenues par un cadre durable de collaboration dans plusieurs secteurs.» Un constat qui renseigne sur l'importance de changements opèrés à travers la promulgation de la nouvelle loi sur l'investissement, les mesures de facilitions d'accès aux canaux bancaires, et au foncier, et une amélioration du climat des affaires. Une politique d'ouverture, qui commence à produire des résultats notables synonymes d'indicateurs incontournables pour l'évaluation des réelles potentialités d'échanges et de partenariats. C'est précisément toute l'importance de cette nouvelle politique. C'est dans ce sillage que l'ambassadeur de la Corée du Sud, a tenu à préciser lors d'une conférence animée au niveau de l'Ecole nationale d'administration (ENA), qu' «Il existe plusieurs secteurs offrant de nombreuses opportunités de croissance économique mutuelle, en particulier, l'industrie automobile qui est une industrie naissante en Algérie mais qui s'avère prometteuse et dotée d'un potentiel de croissance considérable». Il va sans dire que le partenariat dans la construction automobile avec l'un des géants de l'Asie, donnera un sérieux coup d'accélérateur à l'amorçage d'une réelle industrie dans le domaine dans la mesure où le partenaire coréen contribuera à renforcer le transfert technique à travers des investissements à long terme, engendrant un réel capital confiance auprès de la clientèle, et l'ouverture des opportunités certaines pour l'édification d'un tissu de sous-traitants et d'équipementiers conséquent. L'objectif étant de conférer aux constructeurs les moyens de respecter et d'améliorer le taux d'intégration fixé par les cahiers des charges. À ce titre, ce partenariat ne présente pas de limites en matière de développement et de croissance, dans la mesure, où hormis l'activité principale en l'occurrence, la construction automobile, il s'ouvre à de multiples champs d'action industriels. Ces derniers s'articulent, notamment autour de l'industrie de l'acier, du plastique, de l'aluminium et de la verrerie, pour ne citer que ceux-là. C'est donc, tout l'environnement proche de l'industrie automobile qui est appelé à connaître un essor certain. Cela étant, toute la problématique pour porter de tels échanges à leur plus grande valeur, réside dans le parachèvement et le renforcement des axes de réformes qui ont favorisé l'émergence de cette nouvelle dynamique à travers une visibilité sans faille des nouvelles dispositions d'investissement, la transparence et la célérité des procédures d'investissement et d'accompagnement sur le terrain. Les enjeux sont énormes dans la mesure où les répercussions de l'exploitation optimale de ces opportunités sur l'économie nationale moyen et long terme peuvent avoir un effet exponentiel. Dans ce sillage, l'ambassadeur de la Corée du Sud a tenu à souligner que «Ces opportunités, sont portées par une maîtrise sud-coréenne de la technologie automobile et de l'industrie en général «mondialement reconnues», ainsi que par les riches ressources naturelles de l'Algérie et son capital humain en plein essor.»