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Quelle école voulons-nous?
Privée ou publique
Publié dans L'Expression le 15 - 10 - 2023

Un coup de pied dans la fourmilière. Lors de cette rentrée scolaire, le ministère de l'Education nationale a décidé de s'attaquer à l'épineux dossier des écoles privés. Le double programme était dans le viseur de la tutelle. Le departement de Abdelhakim Belaâbed a pris une décision radicale en interdisant son enseignement. Cette pratique, qui consistait à dispenser le programme français en plus du programme national, était «tolérée» depuis de nombreuses années, mais elle a désormais été complètement bannie. Cette mesure a immédiatement provoqué une grande polémique au sein de la société.
Les partisans de cette réforme saluent une décision mettant fin à ce qu'ils considèrent comme une «exclusivité algérienne» qui aurait duré trop longtemps. Ils estiment que l'enseignement de deux programmes différents aux enfants est non seulement antpédagogique, mais aussi préjudiciable en les déconnectant de la réalité nationale.
Certains comparent même cette situation à celle de certains pays africains qui enseignent encore l'histoire de la France et des Gaulois, soulignant le besoin de relier l'éducation à la réalité du pays. Cependant, du côté des opposants à cette décision, on souligne le fait qu'il existe déjà une génération entière d'élèves qui a suivi le double programme. Ils estiment que cette interdiction soudaine anéantit les efforts et les sacrifices de ces élèves qui ont suivi ce système pendant plusieurs années. Pour eux, il aurait été plus judicieux de réserver cette interdiction aux nouveaux inscrits et de permettre à ceux qui ont déjà suivi des années de double programme de continuer jusqu'au baccalauréat. Ils expriment leur colère en déclarant que cette décision sacrifie l'avenir d'une jeune génération. Certains parents vont encore plus loin en soulignant le fait qu'ils devraient avoir le libre choix du programme éducatif pour leurs enfants. Ils estiment que «leur objectif est de tracer un avenir meilleur pour leurs enfants et que cette décision administrative les prive de cette liberté de choix».
Cette réforme éducative a donc provoqué une grande controverse. Néanmoins, au-delà de cette histoire le débat devrait tourner autour de la qualité des écoles privées.
En effet, au fil des années, le pays a connu une véritable prolifération de ce type d'écoles. Cela au point de devenir une mode. Toutefois, la majorité d'entre elles néglige manifestement les normes minimales en matière de pédagogie. Le cahier des charges, pourtant clair et précis, est souvent ignoré. Le problème commence dès les locaux inadaptés à l'accueil des enfants. De modestes villas, souvent dépourvues de cours de récréation, sont transformées en écoles, sans prendre en compte les besoins de sécurité et de pédagogie.
Les parents paient des sommes considérables pour envoyer leurs enfants dans des établissements qui ressemblent plus à des prisons qu'à des écoles. Ces écoles sauvages ont inondé les quartiers résidentiels du pays, mettant en danger les enfants et causant des désagréments aux riverains. Les propriétaires de ces écoles semblent échapper à toute sanction, laissant planer un doute sur l'existence de normes et de cahiers des charges réellement appliqués. La qualité du corps enseignant dans ces écoles est tout aussi préoccupante. Elles embauchent souvent des débutants ou des étudiants sans expérience dans le domaine de l'enseignement, les exploitant avec des salaires dérisoires. Cette exploitation se reflète inévitablement dans la qualité de l'enseignement fourni aux élèves. Il est ainsi primordial le temps de mettre un terme à cette anarchie, d'autant plus qu'il s'agit d'établissements censés former la future élite du pays. Surtout qu'en parallèle, on trouve de véritable bijou.
Des écoles priveés au sens propre du terme. Certains ont investi considérablement pour construire des écoles dignes de ce nom, avec des locaux spacieux, des cours de récréation sécurisées et des installations de qualité.
Ces écoles privées exemplaires offrent des infrastructures de premier ordre, avec des équipements sportifs, des sorties éducatives régulières et une atmosphère propice à l'apprentissage. Pourquoi alors les autres ne font pas de même? Où est la tutelle qui laisse faire ce genre d'aberration. Il faut remettre de l'ordre dans ce grand «soukh». Il est temps de sonner la fin de la récréation...


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