Depuis presqu'un mois, des travaux de réhabilitation de certains axes routiers ont été entamés. À Ziadia, axe menant vers les cités du 5-Juillet et le 20-Août. Le décapage a été effectué en 24 heures, néanmoins les travaux semblent avoir été abandonnés laissant les routes dans un état catastrophique. À moins que les autorités ne fassent un démenti à ce constat fait de visu. Des axes très empruntés, car ils mènent vers le centre-ville sont devenus un cauchemar pour les automobilistes qui peinent à conduire convenablement. En plus de ce désagrément, les véhicules ne pourront pas résister. Pourquoi avoir entamé de grandes opérations de bitumage des routes, si on n'est pas capable d'achever les travaux? L'état des routes décapées n'était pas aussi catastrophique que celles des quartiers de la périphérie de la ville, El Guemas, Boumerzoug, El Djedour et la zone industrielle Palma entre autres. Les habitants qui commencent à perdre patience jugent que la situation est scandaleuse au point que certains transporteurs (taxi) refusent désormais d'emprunter ces lignes. La réhabilitation des routes de la ville du vieux Rocher ne devrait-elle pas être la première priorité des autorités? Notamment qu'elle est considérée comme la troisième capitale de l'Algérie. En plus de ces travaux inachevés jusqu'à preuve du contraire, rappelant le grand décapage des routes de plusieurs localités de la wilaya, au niveau des routes nationales entamé à Tiddis et à Béni H'midene, comme rapporté dans une précédente édition, où aussi bien les habitants que les automobilistes n'ont pas caché, leur crainte de la durée et de la qualité à la fois des travaux. Espérons que les travaux de bitumage des routes ne soient pas bâclés, les habitants et les automobilistes, souhaitent que le délai de réalisation soit respecté. Les pluies et le mauvais temps ne vont pas tarder à faire leur apparition et on se demande à quoi est dû cette lenteur. En tout cas, on peut retenir qu'à Constantine, les automobilistes ont toutes les peines du monde à rouler normalement: nids-de-poule, bosses et par-dessus tout, les dos-d'âne qui fleurissent un peu partout même au centre-ville. On patiente à chaque fois avec des solutions provisoires, comme c'est le cas au niveau de la zone industrielle. Les travaux appliqués sans aucune étude impliquent à chaque fois un retour à la case de départ à l'arrivée des pluies, du froid ou même des grandes chaleurs, les routes retapées la veille, redeviennent impraticables, le lendemain. L'exemple le plus notoire qui illustre ce bricolage est situé au niveau de la route de la zone industrielle.