À l'issue de l'examen de la déclaration de politique générale, les présidents des groupes parlementaires de l'Assemblée populaire nationale (APN) ont mis en avant, samedi, l'importance des réformes entreprises par l'Etat dans plusieurs domaines, insistant sur l'impératif de «remédier aux insuffisances enregistrées dans certains secteurs économiques». Un exercice d'une importance capitale pour l'édification d'un dialogue constructif entre le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif, dans la mesure où il met en exergue l'engagement des parlementaires dans le suivi du travail du gouvernement. À ce titre, le président du groupe parlementaire du Mouvement El-Bina, Abdelkader Berriche, a estimé que «l'édification d'une nouvelle et forte Algérie nécessite un effort plus important de la part du gouvernement pour renforcer l'Etat de droit et consacrer la gouvernance, ce qui nécessite de renforcer la communication institutionnelle pour faire face à toutes les formes de distorsion et de désinformation». Il va sans dire que ces constats et ces échanges contribueront à la recherche de traitements et de solutions adéquates pour concrétiser sur le terrain la nouvelle politique économique et sociale, sur la base des axes centraux du Plan d'action du gouvernement. À ce titre, la lutte contre toutes les formes de corruption et de bureaucratie demeure un soutien indispensable pour la concrétisation de ces actions. C'est dans cette optique que le même intervenant a souligné «l'importance de la réforme administrative et de la numérisation de tous les secteurs. Cette étape nécessite une décision ferme, précisant les délais de mise en oeuvre et le budget alloué à cet effet, en tenant compte de la souveraineté numérique et de la cybersécurité». Un passage incontournable pour aboutir à des résultats susceptibles de renforcer la visibilité des grands changements opérés, ces dernières années, dans différents domaines, en vue d'optimiser leur valorisation et leurs impacts sur les citoyens. Dans ce sens, le président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND), Mohamed Touil, a exprimé «le soutien total de sa formation aux efforts engagés par le président de la République pour le parachèvement du projet d'édification de la nouvelle Algérie, ainsi qu'aux décisions qu'il a prises pour préserver la politique sociale de l'Etat, face à la dégradation de la situation économique mondiale». Relevant «la stagnation marquant certains secteurs économiques, en manque d'efficacité et d'efficience en raison de la bureaucratie administrative ayant entravé la libération des initiatives». Une situation qui a suscité toute l'attention des pouvoirs publics, et leur intervention pour traiter les dysfonctionnements et les failles qui subsistent des anciennes pratiques. C'est dans ce sillage que le président du groupe parlementaire du Front El Moustakbel, Fatah Boutbig, a appelé à «la prise de mesures pratiques pour améliorer le pouvoir d'achat du citoyen et oeuvrer sérieusement au maintien de la stabilité des prix, en insistant sur l'octroi de l'aide aux méritants. En outre, de fournir un soutien plus important au secteur de l'information, en intensifiant la création de sites électroniques pour faire face aux différents défis et en mobilisant tous les efforts pour préserver les acquis».