Des élus envisagent de retirer leur confiance au président de l'APC. Des élus de l'APC d'Akerrou dans la daïra d'Azeffoun ont vu rouge. Ils ont décidé de retirer leur confiance à leur président. Dans une déclaration signée par six élus, deux du FLN, deux du RND, un du FFS et un indépendant et rendue publique dans la journée du 4 septembre, les contestataires, après avoir énuméré les raisons ayant motivé leur décision, entre autres, l'incapacité du président de l'APC à installer un exécutif, 10 mois après son investiture, la gestion de la collectivité qui serait, de l'avis des protestataires, dans un état désastreux en raison de l'entêtement du président à vouloir diriger seul les affaires de la commune; et les contestataires d'asséner: «les budgets communaux n'ont jamais été adoptés et toutes les factures de la commune sont en instance de paiement chez le receveur communal et de fait, la commune est en cessation de paiement, ce qui a amené les fournisseurs de biens et services à refuser toute collaboration». Le président de l'APC, toujours selon les contestataires, «refuse volontairement d'associer les élus à la gestion de la collectivité et persiste à agir en autocrate sans rendre compte de la situation de la commune d'où le fonctionnement des organes de l'APC paralysé.» Enfin, les élus protestataires persistent à crier haut et fort que leur APC n'a pas de maire... aussi, ils exhortent les autorités de tutelle à prendre les mesures qui s'imposent et de toute urgence avant que le sort de cette commune ne soit scellé. Encore une commune qui souffre de l'incurie des hommes que les citoyens ont, pourtant, élus pour faire progresser la commune vers les rives du développement. Il est impératif que la tutelle secoue le cocotier et rappelle les uns et les autres aux devoirs de leurs charges.