L'agression de l'occupant sioniste en Palestine est entrée hier dans son 26ème jour, marquée par la nouvelle sanglante attaque de l'armée sioniste contre le campement de réfugiés à Jabaliya où on dénombrait la veille plus de 400 martyrs, en majorité des femmes et des enfants. Le bilan est provisoire, selon les autorités palestiniennes de la bande de Ghaza qui font face à des bombardements sans relâche de l'aviation sioniste engagée depuis le 8 octobre mais aussi à des attaques terrestres et maritimes face auxquelles la riposte des combattants de la brigade Azzedine al Kassem est constante. Les forces sionistes ont connu un cuisant échec hier dans leur nouvelle tentative d'incursion terrestre, accompagnée de pilonnage intense des hôpitaux, écoles, mosquées et habitations de Ghaza et des localités alentour. La boucherie qui a endeuillé le camp de réfugiés de Jabaliya, au nord de Ghaza, résulte d'une attaque contre un hôpital indonésien où sont abritées des centaines de familles, principalement des femmes et des enfants. Faisant fi du bilan criminel, l'armée sioniste s' en est félicitée au motif qu'elle aurait ciblé un des commandants du Hamas. Elle a reconnu la mort d'une douzaine de soldats, tués dans des combats par les fedayine palestiniens qu'elle taxe de «terroristes» alors que son attaque meurtrière a coûté la vie à plus de 8500 civils, majoritairement des enfants et des femmes, et quelque 20 000 blessés. Preuves à l'appui, les ONG internationales ont dénoncé l'usage de bombes au phosphore blanc, interdites par la Convention de Genève, ainsi que divers autres produits chimiques également prohibés par le droit international. Ces actes de barbarie d'une entité sioniste soutenue par les Etats-Unis et les autres puissances occidentales ont bouleversé le monde et révélé au grand jour le visage hideux du sionisme et de ses parrains totalement complices de ses innombrables forfaitures depuis des décennies. Le Hamas a réussi non seulement à éliminer plusieurs soldats de l'agresseur sioniste mais il a aussi neutralisé deux blindés avec des obus antichar, tout en avertissant Netanyahu et son gouvernement fasciste que «Ghaza sera un cimetière et un bourbier pour l'ennemi, ses soldats et sa direction politique et militaire». Le porte-parole du mouvement Abou Obeïa a ajouté que «la cuisante défaite qui sera infligée à Netanyahu sonnera la fin» de sa carrière politique marquée par de nombreuses boucheries à Ghaza et en, Cisjordanie occupée. Avant le bombardement du camp de réfugiés de Jabaliya, le Hamas avait établi un triste bilan de 8.525 morts, dont 3.542 enfants, et plus de 21.000 blessés depuis le début de l'agression sioniste. Et le ministère de la Santé palestinien indique qu'en Cisjordanie occupée, au moins 122 martyrs sont tombés sous les balles criminelles des soldats sionistes et des colons juifs extrémistes depuis le 7 octobre. Réagissant au drame que vit la population de Ghaza depuis presque un mois, le porte-parole de l'UNICEF, James Elder, a constaté que «Ghaza est devenu un cimetière pour des milliers d'enfants» sous le feu continuel de l'armée sioniste, tout en exhortant au cessez-le-feu alors que le SG de l'ONU, Antonio Guterres, ne cesse d'exprimer sa «profonde inquiétude» face à des exactions au quotidien. Pour sa part, le Haut Commissaire de l'ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, a imploré le Conseil de sécurité des Nations unies de «surmonter ses divisions» afin d'«exiger un cessez-le-feu à Ghaza et mettre fin à l'engrenage mortel». Quant au Haut-Ccommissariat new-yorkais eaux droits de l'homme, il a simplement démissionné pour dénoncer une barbarie «jamais vue depuis un siècle». Ghaza meurtrie mais déterminée continue sa résistance face à un ennemi barbare qui l'a privée d'eau, d'électricité et de carburant auquel s'ajoute, depuis hier, une nouvelle rupture des communications afin de poursuivre le massacre à huis clos. Ses infrastructures hospitalières, ses écoles, ses mosquées et ses églises ont été presque totalement rasées et c'est dans un champ de ruines que la barbarie sioniste entend déployer ses tentacules pour parachever un véritable génocide.