«Lorsqu'une poignée des meilleurs fils de l'Algérie décida de déclencher la glorieuse Révolution libératrice, elle était loin de s'imaginer que celle-ci allait profondément marquer la conscience mondiale», relève l'éditorial d'El Djeïch dans son numéro de novembre. Mois anniversaire de la création du FLN et de l'ALN, la revue de l'ANP a rendu un hommage appuyé à la révolution qui allait être «classée comme l'une des plus grandes révolutions du XXe siècle, même la plus grande de toutes», note l'éditorialiste. Digne héritière de l'ALN, l'Armée nationale populaire porte le précieux legs d'une génération exceptionnelle d'Algériennes et d'Algériens. La révolution qu'ils ont déclenchée «a détruit le mythe de l'armée invincible de la puissance coloniale», souligne El Djeïch, retenant que cet exploit a été rendu possible «grâce à la foi du peuple algérien, à sa volonté et à sa détermination à vaincre l'occupant et à se défaire des chaînes de l'esclavage». L'Algérie fête le déclenchement de sa révolution dans un contexte dramatique en Palestine où le peuple se bat pour son indépendance. L'agression sioniste qui se compare à une longue série de crimes de guerre n'est pas fortuite, lit-on dans l'éditorial qui met en évidence des indicateurs et des faits montrant que «l'occupation sioniste a planifié» la liquidation du peuple palestinien, «comme le traduit le génocide perpétré contre les civils () en particulier, les enfants et les femmes, en violation flagrante de toutes les normes et conventions internationales». El Djeïch regrette dans son éditorial de constater que l'entité sioniste «bénéficie d'un consensus international, que par certaines positions internationales honteuses qui ignorent à dessein les faits et refusent de rendre justice au peuple palestinien». Le chef de l'Etat n'a pas manqué de souligner, à partir de Djelfa que «l'agression menée par l'occupation sioniste contre les habitants de la bande de Ghaza est un crime de guerre et les Palestiniens ne sont pas des terroristes car ils défendent leur pays et leurs droits». Digne position de l'Algérie qui se remémore son combat pour son indépendance. À cette époque, les Moudjahidine étaient qualifiés de terroristes par la France coloniale. Ce soutien indéfectible n'est pas seulement politique. Il est immensément populaire. «Les Algériens ont également exprimé leur soutien aux Palestiniens lors de marches massives, à travers l'ensemble du territoire», rappelle la revue de l'ANP, soulignant que «la cause palestinienne reste celle de l'Algérie et que la position de notre pays restera la même jusqu'à ce que le peuple palestinien soit rétabli dans ses droits spoliés». Reprenant les propos du chef d'état-major, Saïd Chanegriha, l'éditorialiste note: «En cette mémorable date historique, je tiens à souligner que le destin de l'Algérie indépendante, stable, prospère et souveraine est à présent entre les mains de ses fidèles enfants». Ces derniers suivront «le parcours des prédécesseurs et à s'attacher aux principes et aux valeurs immuables qui ont toujours caractérisé notre pays». L'Algérie est indépendante et la Palestine le sera. C'est une certitude de l'Histoire.