Renforcer la communication entre l'ONSC et la société civile pour promouvoir l'action participative    Fournir les meilleurs services technologiques aux citoyens    La théorie de la thermodynamique appliquée aux jeux contradictoires des acteurs    Réponse ferme et application de la réciprocité    Orlando Pirates – MCA : à qui le dernier mot ?    Les chauffeurs des autobus de voyageurs reviennent à la charge !    Le ministre de la Culture et des Arts se félicite de la restauration et numérisation des manuscrits en Algérie    Communiqué du Conseil des ministres    Importance du RGA pour une prise de décision optimale et la modernisation du secteur    Concours des meilleurs travaux scolaires "L'Algérie et les causes justes": installation du jury    Oran: un colloque sur les travaux de l'historien algérien défunt Omar Carlier    Le Conseil national palestinien condamne le ciblage des journalistes par l'armée sioniste    Formation: la DGSN signe des conventions de coopération avec des établissements nationaux    1e étape du grand prix national de Triathlon: une course de duathlon vendredi prochain à Oran    Ouverture de la ligne aérienne Alger-Abuja: une nouvelle réalisation qui renforce les liens de l'Algérie avec sa dimension africaine    ANP: Portes ouvertes sur le Centre d'instruction spécialisée du Transport de M'sila    Agression sioniste : l'Allemagne appelle à une enquête sur l'assassinat de secouristes à Ghaza    Finances : Bouzerd participera au Koweït aux réunions annuelles des institutions financières arabes    Coupe de la CAF : Le CS Constantine s'envole cet après-midi vers Alger    Signature d'un accord de coopération entre l'Université "Abdelhamid Ibn Badis" de Mostaganem et l'Université "Federico II" de Naples (Italie)    Eliminatoires Coupe du Monde féminine 2026 (U20) : les Algériennes en stage à Sidi Moussa    Ghaza : le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 50.752 martyrs et 115.475 blessés    Un Marocain arrêté en France avec 120 kg de drogue    Boughali rencontre son homologue bahreïni    Les impacts des taxes douanières américaines sur l'économie algérienne via la rente des hydrocarbures    De mauvaise foi et mauvaise perdante !    La menace de la cocaïne gagne du terrain !    Des centaines de milliers de personnes manifestent contre Trump et Musk    Le CRB à quatre points du MCA le leader    Thomas Müller annonce son départ après 25 ans de présence    Monstre sacré du cinéma algérien    Baccalauréat professionnel : rencontre de coordination entre MM. Sadaoui et Oualid    Mascara: le Moudjahid Zougart Abdelkader inhumé    Saisie de deux kilos de kif et de cocaïne    Le PCF exige l'application de la loi    Sansal ou l'espionnage plumitif au service de l'ancienne puissance coloniale ?        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le malaise persiste
PECHE A BEJAIA
Publié dans L'Expression le 05 - 02 - 2002

Peu ouverte aux transformations technologiques, la pêche maritime à Béjaïa demeure une activité artisanale pratiquée exclusivement par le privé.
Sa flottille mouillant à longueur d'année au port comprend une dizaine de chalutiers, et un peu plus de sardiniers et de nombreuses embarcations. Ce sont là les caractéristiques d'une activité dont le moins qu'on puisse dire, est qu'elle représente le parent pauvre du secteur économique.
La pêche à Béjaïa s'articule autour de deux axes principaux, la pêche de chalutiers consacrés à la capture de gros poissons qu'on appelle aussi poisson blanc (merlan, rouget...), la pêche de sardiniers qui capturent les poissons qu'on nomme pélagiques ou encore bleus (les anchois, la bonite et la sardine) cette activité se fait dans des territoires très étroits. De l'avis même des professionnels, ils ne dépassent pas les deux kilomètres. Partant de ce constat, il n'est pas étonnant de voir sur le marché le poisson atteindre parfois des prix inimaginables, particulièrement dans les régions montagneuses. Ce produit très prisé, malgré tout, est souvent proposé entre 80 et 100 DA le kilo.
Outre le risque de rentrer souvent les mains vides au port, les pêcheurs vous citeront plusieurs problèmes que leur corporation rencontre, la cherté du matériel et les pièces de rechange sont les plus citées. Des contacts que nous avons eus avec les professionnels de la pêche, il ressort un certain malaise qui en dit long sur les rapports qu'entretiennent les pêcheurs d'abord entre eux, puis avec l'entreprise de construction et réparation navales (Ecorep). On vous parlera souvent de «copinage et de magouille» faisant de l'entreprise étatique une structure complètement inopérante.
La visite du ministre du secteur au début de l'été, l'année dernière, n'a pas permis aux armateurs d'exposer leurs préoccupations. Ce qui n'a pas manqué d'exacerber les tensions. Pour les armateurs et les marins les vrais problèmes n'ont jamais été soulevés.
La situation de la pêche à Béjaïa n'en finit pas de sombrer. Le manque de moyens constaté, la rareté des pièces de rechange sont autant obstacles qui caractérisent un secteur qui, de l'avis général, n'a jamais été une priorité économique ici à Béjaïa. La mise en place de nouvelles infrastructures de base comme un port avec ses abris, une cale de halage et des points de maintenance, un véritable marché du poisson, une flottille moderne capable de brasser des milliers de kilomètres et pourquoi pas une usine de transformation demeurent l'unique moyen d'avoir à Béjaïa une pêche digne de ce nom.
Au vu du constat sur le terrain, le poisson à bon marché n'est pas pour demain à Béjaïa. Les citoyens doivent encore attendre avant de voir enfin le poisson à un prix abordable comme autrefois.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.