Le groupe en question serait celui de seriat Chréa dépendant de katibat El-Houda. De sources très bien informées, on apprend qu'un important groupe d'irréductibles du Gspc, composé d'une quarantaine d'éléments, serait encerclé par les forces de l'armée, depuis 48 heures, dans la dense forêt de Thamelaht au sud-est de Bouira. Si cela se confirmait, le groupe en question serait celui de seriat Chréa dépendant de katibat El-Houda, activant actuellement sous la houlette d'un certain Charabi Omar, originaire de la région d'Aïn Bessem. Les opérations de ratissage et les offensives menées, depuis quelques jours, par les services de sécurité contre les fiefs des groupes armés, se poursuivent toujours dans la vaste forêt de Thamelaht, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bouira. Cette région escarpée et fortement boisée, s'étendant jusqu'aux frontières de Bordj Bou Arréridj sur une quarantaine de kilomètres, a toujours servi de refuge et de lieu de repli pour les groupes sanguinaires et les irréductibles du Gspc. Samedi dernier, au premier jour des opérations de ratissage, les éléments de l'armée, appuyés par les forces combinées, avaient utilisé de l'artillerie lourde en procédant à un pilonnage à l'hélicoptère et à des bombardements intensifs pour pouvoir s'introduire au coeur de la forêt. Dans le sillage des offensives, de nombreuses caches et des casemates ont pu être détruites, et depuis le début des opérations, l'étau ne cesse de se resserrer sur ces groupes d'irréductibles qui se trouvent, en ce moment, acculés de toutes parts. Selon des sources très proches des services de sécurité, un important groupe d'assaillants, composé d'une quarantaine d'éléments, serait, depuis avant-hier, assiégé par les forces de l'armée qui attendent le moment opportun pour lancer l'assaut définitif. Cela étant, sur les lieux, la traque des groupes d'assaillants se poursuit toujours et des opérations de même envergure sont en cours afin de cibler et d'éliminer les poches des activistes qui écument la région. Selon des témoignages émanant de la région où se déroulent les opérations des forces de sécurité, de longs accrochages auraient été entendus, durant la nuit de dimanche à lundi derniers. Ce qui prouve que les sanguinaires encerclés attendent la tombée de la nuit pour tenter d'ouvrir des brèches et pouvoir ainsi s'échapper à travers les mailles du filet. A l'heure où nous mettons sous presse, il nous a été impossible d'avoir des informations précises sur le bilan de ces opérations, et toutes nos tentatives d'en savoir plus sont restées vaines.