Kaci Djerbib, tout en présentant et en dédicaçant son précieux livre «M'dina, fragments de villes et autres lieux» (éditions Dalimen), s'est livré à coeur ouvert au public. Il a ainsi animé un riche débat où il a été question d'une multitude de sujets. Les présents n'ont pas raté cette occasion pour s'abreuver à la riche et longue expérience de l'écrivain Kaci Djerbib. Ce dernier a fait preuve d'une grande disponibilité à animer ce débat bien que parfois, il était question de sauter du coq à l'âne car chacun des lecteurs avait envie que l'auteur satisfasse sa curiosité sur la question ou le sujet qui l'intéressait le plus. Ainsi, Kaci Djerbib est longuement revenu sur sa longue et dense expérience dans le journalisme notamment sur ses longs séjours professionnel dans plusieurs grandes villes et capitales du monde. Kaci Djerbib venu volontairement à ce que chaque ville décrite soit liée à une manière ou d'une autre, à un événement important ayant marqué les esprits au moment où il s'était produit et qui a marqué l'Hstoire également. La rencontre littéraire animée par Kaci Djerbib a été marquée par la présence d'autres écrivains dont Lounès Ghezali, devenu un fidèle de ces rendez-vous incontournable à la librairie Cheikh. Il y avait également Malek Amirouche, auteur de deux livres et organisateur de plusieurs événements culturels dans la wilaya de Tizi Ouzou et le romancier Djamel Laceb, lauréat du grand prix du roman Assia Djebar en langue amazighe, ainsi que du président de l'association Mouloud Feraoun de Tizi Hibel, Mokrane Nessah. Ce dernier a d'ailleurs remis une attestation de reconnaissance à l'écrivain Kaci Djerbib, au nom de l'association Mouloud-Feraoun. Remise d'une attestation de reconnaissance à l'auteur Parmi les présents, il y avait de nombreux citoyens venus de Tizi Hibel et de ses environs, notamment des amis de l'auteur. On peut aussi citer Khaled Guermah qui a également participé aux débats. Kaci Djerbib a expliqué qu'il a toujours écrit. Depuis qu'il était élève au lycée de Tizi Ouzou. Il a écrit plusieurs livres mais qui sont restés dans ses tiroirs. Même le livre édité lors du dernier Sila et qui a été l'objet de la vente-dédicace de jeudi dernier à la librairie Cheikh Multilivres de Tizi Ouzou, il l'a écrit il y a longtemps mais il a buté sur le problème de l'édition. Kaci Djerbib a révélé qu'il a pas moins de cinq livres qui sont prêts à être édités. C'est le cas d'un roman dont l'essentiel de la trame se déroule à Tizi Hibel. «J'ai aussi écrit un livre sur Si Mohand Ou Mhand où je me penche sur un aspect de la poésie de ce dernier qui n'a pas suffisamment été abordé par les auteurs qui ont écrit sur lui. Il s'agit de ses poèmes d'amour». Kaci Djerbib a parlé d'un ouvrage qu'il a réalisé et où il a compilé les plus belles citations des écrivains algériens. Kaci Djerbib est l'auteur d'un livre sur la poésie populaire et historique. Il a évoqué ses toutes premières lectures qui lui ont donné l'envie d'écrire à son tour et qui l'ont incité à embrasser la carrière de journaliste à l'Agence Presse Service. Il s'agit des grands auteurs russes, américains et suds-américains, comme «Cent ans de Solitude» de Gabriel Garcia Marquez. Un érudit prolixe Son enfance, au village de Tizi Hibel, l'a énormément marqué et forgé. Après le bombardement de son école par l'armée coloniale (épisode dramatique évoqué par Mouloud Feraoun), Kaci Djerbib a été contraint d'interrompre sa scolarité pendant plus de trois années. Période empreinte d'innocence et d'insouciance, passée en compagnie d'une bande de copains, à courir les champs inlassablement. «Nous étions complètement inconscients du danger encouru pendant cette période de guerre, pourtant nous avons assisté à plus d'un événement tragique», affirme l'auteur. Ce dernier ajoute: «À l'époque, nous étions chez nous partout, dans le village. Nous étions comme une même famille». Cet aspect de la vie de l'époque et tant d'autres sont longuement décrits et dépeints dans le prochain livre de Kaci Djerbib, qui est une saga, promet-il.