Aujourd'hui et alors que les GIA viennent d'être étêtés, l'opinion publique concentre son attention sur l'autre chef terroriste Hassan Hattab qui continue de revendiquer des assassinats perpétrés au nom de l'Islam et de la chariâ. Ce dernier, qui continue de rejeter les offres du repentir qui lui sont offertes, pourrait tomber prochainement lui aussi. Des informations de sources concordantes ont laissé entendre que ses bases en Kabylie sont soumises à un harcèlement des forces de l'ANP et qu'elles ne sauraient tarder à tomber. Plusieurs éléments plaident pour cette thèse puisque aussi bien à l'Est, au Centre qu'à l'Ouest ses groupes subissent un véritable forcing et sont soumis à une véritable guerre d'usure menée par les forces de l'ANP. A l'Ouest, des sources avaient évoqué la présence du sanguinaire Hassan Hattab dans la région de Aïn Tarik où il se serait réfugié avec sa garde rapprochée pour fuir les opérations de l'armée. On dit même qu'il se cacherait dans un refuge que lui auraient aménagé ses anciens acolytes de katibet El-Ahouel qui n'ont pas rejoint houmat eddaâoua essalafia. Ces derniers dont le nombre est limité, se cachent avec leur invité, attendant une évolution de la scène politique et sécuritaire. Après l'élimination de M'himda Kaddour alias Djâafar, à Oran qui était chargé de la logistique des groupes ouest du Gspc, l'étau qui enserre les groupes de Hattab à l'Ouest s'est resserré et tout porte à croire que son parcours sanglant finira par prendre fin comme celui de son acolyte du GIA, Antar Zouabri. A l'Ouest, plus précisément dans la chaîne de l'Ouarsenis, les forces combinées de l'ANP, de l'aveu même du chef de la 1re Région militaire, sont en opération contre les caches des terroristes. Ces opérations déclenchées sur la base de renseignements fournis par des terroristes repentis et des citoyens pourraient aboutir dans un avenir proche à l'élimination des poches de concentration des ouailles de Hattab qui ne peut se mouvoir dans la région avec facilité comme il le faisait en Kabylie. Coupé de ses réseaux de soutien, démantelés pour la plupart et ne comptant que sur un groupe réduit de fidèles, il se déplace, changeant régulièrement de caches, pour éviter d'être repéré par les forces de l'ANP ou de tomber entre les mains des groupes rivaux du GIA qui font, de temps à autre des incursions dans les zones isolées de la région.