Unie, fière de son histoire, prospère et tournée vers la modernité! Ce sont les ingrédients de l'Algérie victorieuse rêvée par Abdelmadjid Tebboune, candidat indépendant. Dimanche dernier, il a animé son premier meeting électoral dans la ville de Constantine. Aammi Tebboune a fait vibrer la ville des Ponts suspendus, où des citoyens de 18 wilayas se sont rassemblés pour assister à cette première sortie du Président sortant. Avec son franc-parler habituel, il a «suspendu» les ponts qui mènent de la nouvelle Algérie à une Algérie qui... gagne. En effet, après avoir réussi à remettre les institutions du pays sur les rails, Tebboune estime que le temps est venu de bâtir une économie forte et puissante. «Le prochain mandat ne sera pas politique, mais économique par excellence», a-t-il déclaré sous un tonnerre d'applaudissements. Il a rappelé qu'à son arrivée au pouvoir le pays était au bord du précipice. «Les dirigeants de l'époque disaient qu'il n'y avait même pas de quoi payer les fonctionnaires, et les ennemis du pays tentaient de le diviser», a-t-il souligné. Mais il s'est attelé à redresser le pays, lançant des réformes politiques, luttant contre les inégalités et renouvelant des institutions gangrenées par la bureaucratie et la corruption. Une guerre sans relâche contre ces fléaux a été engagée, accompagnée d'une révolution digitale pour plus de transparence. Une nouvelle Algérie a alors émergé. Une Algérie où ses enfants ne seront plus victimes de «hogra», où ils ont le droit de rêver et d'aspirer à un avenir meilleur. Cette réalité s'est concrétisée par la réalisation des 54 engagements du président Tebboune. Les symboliques d'une visite Aujourd'hui, ces engagements étant tenus, il est temps de passer à une étape supérieure, celle d'une Algérie qui gagne dans tous les domaines. Comme l'ont fait Kaylia Nemour et Imane Khelif, il y a quelques semaines, en faisant entonner l'hymne national à Paris, cette Algérie qui gagne va briller à travers le monde. Elle va s'appuyer sur sa jeunesse, mais aussi sur ses femmes. Nos «fahlate» qui ont toujours mené le pays au sommet. Ce n'est pas un hasard que le président candidat a choisi de se faire transporter dans l'avion qui mène à la capitale de l'Est par un avion d'Air Algérie piloté par une femme commandant de bord. Tout un symbole! Comme le vibrant hommage rendu aux héros de la nation, Tebboune a commencé son discours par rappeler aux présents l'importance d'être attaché à notre histoire. Il a évoqué des figures marquantes de l'est du pays, comme Ahmed Bey, Chikh Abdelhamid Ben Badis, Abdelhak Benhamouda et Mohamed Tahar Fergani. Pour lui, il est essentiel de s'inspirer de leurs combats pour bâtir l'Algérie de demain, l'Algérie victorieuse. Il a aussi tenu à mettre en avant le fait que l'Algérie ne pourra jamais être forte sans ses enfants, unis, qui s'aiment comme de vrais frères. C'est cette unité qui a fait que les «petits fellahs» algériens ont réussi à battre la plus grande puissance coloniale! Tebboune a alors insisté sur cette «unité qui a failli être perdue avant 2019». «Nous ne badinerons pas devant ceux qui tenteront de semer la zizanie entre Algériens. On a criminalisé la chose, la loi est là. Elle va frapper fort!» a-t-il averti. Un projet déjà sur les rails... Cette Algérie réconciliée travaillera avec tous ses enfants, qu'ils soient en Algérie ou à l'étranger, pour construire une économie forte capable de la hisser au sommet mondial. «Les bases sont déjà là», a-t-il affirmé, tablant sur un PIB de 400 milliards de dollars à l'horizon 2027, grâce aux projets déjà lancés ou signés, comme Ghara Djebilet, la ferme agricole algéro-qatarie Bladna ou l'exploitation du phosphate avec 10 millions de tonnes par an. «Si je suis réélu, de nouveaux projets aussi grandioses seront lancés. Nous allons aussi continué à encourager les investisseurs locaux et étrangers», a attesté le candidat Abdelmajid Tebboune. Il parle d'un «made in baldi» qui conquiert le monde, rappelant que des produits naguère importés, comme le ciment ou le rond à béton, sont désormais exportés jusqu'aux Etats-Unis. Il évoque aussi une vraie industrie algérienne qui est en train d'avancer. «Ce ne sont plus des importations déguisées. Aujourd'hui, par exemple, à Bordj Bou Arréridj, on a de l'électroménager 100% algérien», dit-il avec beaucoup de fierté. Il a aussi donné rendez-vous pour la fin de l'année, promettant une Algérie prospère et moderne, débarrassée de la bureaucratie grâce à une numérisation totale de l'administration. «Début 2025 sonnera la fin des papiers et du stylo pour nos institutions», a-t-il affirmé. Pour Tebboune, impossible n'est pas algérien. Cette bataille «numérique» en est la meilleure preuve, pour un pays dont l'administration était restée bloquée dans les années 1970, il n'y a pas si longtemps. Alors Tebboune s'exclame: «Kasaman» que cette Algérie victorieuse va voir le jour, elle fera trembler le monde. Avant de conclure, il a souligné l'importance de l'Armée nationale populaire dans cette nouvelle bataille pour une Algérie qui gagne. «Nous allons continuer à renforcer notre armée pour que personne n'ose s'approcher de cette Algérie victorieuse», a-t-il déclaré, sous les acclamations d'une foule prête à le suivre dans cette nouvelle étape. «Rana maaek ya âammi Tebboune» et «Djeich, chaâbab maaek ya Tebboune», scandaient en choeur ces citoyens...