La convention démocrate qui s'est déroulée à Chicago, a eu le mérite de montrer la nuance qui existe entre la candidate Kamala Harris et Donald Trump, somme toute populiste et d'une démagogie burlesque. La candidate démocrate Kamala Harris, a fait une déclaration forte en sens devant des milliers de ses supporters à Chicago, en annonçant qu'elle « défendra l'autodétermination du peuple palestinien ». La candidate démocrate à l'élection présidentielle américaine, Kamala Harris, a souligné que « Au nom des Américains comme ceux avec qui j'ai grandi, des personnes qui travaillent dur, poursuivent leurs rêves et veillent les unes sur les autres, au nom de tous ceux dont l'histoire ne peut s'écrire que dans la plus grande nation du monde, j'accepte votre nomination pour devenir présidente des Etats-Unis », a-t-elle affirmé devant un parterre de démocrates qui sont venus en force pour assister et soutenir l'investiture de l'ex-colistière de Joe Biden. Elle est revenue au sujet de la Palestine et le drame dans lequel est plongé le peuple palestinien à Ghaza, en signalant que « Le président Biden et moi-même nous nous efforçons de mettre fin à cette guerre afin qu'Israël soit en sécurité, que les otages soient libérés, que les souffrances à Ghaza cessent et que le peuple palestinien puisse exercer son droit à la dignité, à la sécurité, à la liberté et à l'autodétermination », a-t-elle mentionné. Lors de son investiture en tant que candidate des démocrates à la convention qui s'est déroulée à Chicago, Kamala Harris à abordé le système d'immigration américain qu'elle a qualifié de « défaillant ». À ce propos, la candidate démocrate à l'élection présidentielle, a souligné que « Je sais que nous pouvons être à la hauteur de notre fier héritage de nation d'immigrants et réformer notre système d'immigration défaillant. Je promets de promulguer un projet qui avait l'aval des deux bords politiques », et d'ajouter : « Je refuse de faire de la politique avec notre sécurité », a-t-elle rappelé. Elle a promis aussi sur le plan économique de « créer une économie où chacun a la possibilité d'être compétitif et de réussir, que vous viviez dans une zone rurale, une petite ou une grande ville », a indiqué Kamala Harris. Elle est revenue encore une fois sur la question palestinienne en soulignant que « Il est temps de conclure un accord pour (libérer) les otages et instaurer un cessez-le-feu », et d'ajouter « Tant de vies innocentes ont été perdues. Des personnes désespérées et affamées fuient sans cesse pour se mettre à l'abri. L'ampleur de la souffrance est déchirante », a-t-elle affirmé. Profitant de la présence massive des Américains venus soutenir l'investiture et la candidature de Kamala Harris, cette dernière a tiré à boulets rouges sur le candidat républicain, Donald Trump, en précisant que « Nous savons à quoi ressemblerait un second mandat de (Donald) Trump. Tout est écrit dans le Projet 2025 », a-t-elle déclaré en référence à un programme ultra-conservateur confectionné par des proches du milliardaire dont l'objectif est de ramener notre pays des années en arrière », a-t-elle insisté. Pour rappel, les médias américains ont placé à travers les derniers sondages « Kamala Harris, candidate démocrate, en tête, notamment dans trois des sept Etats clés nécessaires pour remporter l'élection du 5 novembre prochain. Une preuve que le retrait de Joe Biden a profondément modifié la dynamique de la course pour la Maison- Blanche », précise-t-on. Cette nouvelle lecture de la grille politique qui hisse la candidate démocrate en tête des sondages, à provoqué l'ire du candidat républicain, Donald Trump, qui est allé jusqu'à accuser Kamala Harris de « gauche radicale et de communiste ». Ce nouveau discours virulent qu' a adopté Donald Trump, renseigne sur la difficile concurrence qui l'attend après le retrait de Joe Biden et l'entrée en lice de sa colistière et sa vice-présidente, Kamala Harris. Les analystes politiques aux Etats-Unis, ont expliqué la situation politique américaine à l'aune de la prochaine élection présidentielle en soulignant que « L'ascension de Kamala Harris dans les sondages change radicalement la donne. Non seulement elle surpasse Trump au niveau national, mais elle le devance dans trois Etats clés du Midwest : le Wisconsin, la Pennsylvanie et le Michigan. Dans ces Etats décisifs, Kamala Harris recueille 50 % des intentions de vote contre 46 % pour Trump », mentionne-t-on.