Quelque 25 films vont se disputer le prix Olivier d'or, cette année, à Tlemcen à l'occasion de la 7e édition du Festival du film amazigh. Invité avant-hier au Café littéraire, espace culturel qui se tient chaque jour en marge de la 11e édition du Salon du livre (Sila), le commissaire du festival, M.Hachemi Assad, a indiqué que lors de cette festivité culturelle, qui aura lieu du 11 au 15 janvier prochain, des films tournés «par nos jeunes réalisateurs seront projetés». «Nous avons organisé trois sessions de formation. Donc, nous avons formé des jeunes réalisateurs qui vont projeter, pour la première fois, leurs produits», a-t-il déclaré. Toutefois, il a souligné que de nombreux films, non concernés par la compétition, seront quotidiennement projetés. A l'instar de l'année dernière où le cinéma irlandais était à l'honneur du festival, cette nouvelle édition jettera, selon la même source, un regard sur le cinéma libanais à travers des projections inédites. Le conférencier a tenu à préciser, également, que tous les films concernés par la compétition s'inscrivent entre courts et longs métrages et des films documentaires, c'est-à-dire «dans toutes les catégories de filmographie». Donnant plus de détails sur les films qui seront concernés par le prix Olivier d'or, M.Assad a déclaré que «ce prix concernera trois catégories de films, à savoir la fiction, le film animé et le film documentaire». En outre, et pour la première fois depuis l'édition n°1, les responsables de ce festival ont programmé des projections itinérantes à travers des cinébus et ce, notamment dans certaines localités éloignées. Egalement, d'autres activités culturelles sont prévues en marge du film, telles que les soirées musicales amazighes. A l'instar des éditions précédentes, des ateliers de formation au profit des stagiaires et des cinéphiles, à travers lesquels on vise à imprégner ces derniers sur le métier du 7e art et de la critique cinématographique, figurent à l'ordre du jour des responsables du festival. Aussi, un colloque ayant pour thème «Lien entre le cinéma et le petit écran» est également prévu à cette occasion. rappelons que le Festival du film amazigh a été organisé pour la première fois dans la capitale en 1999 puis dans d'autres grandes villes d'Algérie à l'instar d'Oran, Annaba, Tizi Ouzou, Bouira, Ghardaïa et Tlemcen, cette année, pour la 7e édition. Dans un autre contexte, et lors d'une conférence-débat animée dans le même espace, l'écrivain Brahim Tazaghart a fait savoir que le nombre d'ouvrages publiés en langue amazighe, en Algérie, dépasse 170 livres et ce, de 1990 à 2006 (lire l'article de Hakim Kateb). Ce chiffre est jugé satisfaisant, si on prend en considération les contraintes et le manque de moyens de publication. Le conférencier a félicité le mouvement associatif qui contribue, pour sa part, à l'édition du roman en langue amazighe à l'aide de moyens des plus simples.