Mise à part la zone industrielle de Sidi Khaled, située à quelques encablures seulement au sud de Bouira, s'étendant sur plus de 220 hectares dont 50 seulement sont morcelés et disposant à présent de 86 parcelles d'investissement, la wilaya compte également 9 zones d'activités dont la plus grande, répartie en deux sites, se trouve dans le chef-lieu. Les 8 autres sont implantées dans les localités de Lakhdaria, Aomar, El Esnam, Taghzout, M'chedellah, Ain Bessem, Sour El Ghoziane et Dirah. Cette dernière disposant de 83 lots est encore vierge de tout investissement. Par contre, dans les autres localités précitées, les zones sont complètement saturées et les chargés du Calpi ont déjà exprimé des demandes pour la création de nouvelles zones, notamment dans les villes où la demande en matière d'investissement est très forte. Là aussi, il y a lieu de signaler qu'au niveau de certaines zones d'activités actuellement saturées et dont la création remonte à 1994, à ce jour, certains investisseurs ne daignent toujours pas lancer leur projet. A Ain Bessem, pour ne citer qu'un seul cas, sur les 47 projets agréés, 17 sont en activité (ou plutôt dit en activité car certains parmi eux ont mis la clef sous le paillasson ou partis ailleurs), 18 sont toujours en cours de réalisation et les 12 autres n'ont pas encore été lancés. Toutefois, pour récupérer les terrains octroyés à ces pseudo-investisseurs avant l'année 2002 notamment, il faudrait que les autorités entament une procédure judiciaire. A ce propos, les chargés du Calpi au niveau de la wilaya tiennent à préciser que sur les 717 projets d'investissement agréés depuis 1994, date de création du Calpi, 452 ont pu être annulés. Néanmoins dans certaines régions, notamment dans l'est de la wilaya, le problème du foncier se pose avec acuité et les assiettes, relevant du domaine public et devant accueillir les projets d'investissement, ne sont guère disponibles. A titre d'exemple, on peut citer le cas de M'chedellah ou celui de la localité de Bir-Ghbalou qui ne dispose pas encore de zone d'activité. La région est à vocation agricole et les projets d'investissement dans le domaine (abattoirs avicoles et modernes, laiteries, chambres froides...) attendent toujours. L'investissement dans le secteur touristique connaît lui aussi, des entraves du genre, notamment dans la région forestière de Tikjda où le foncier est quasi inexistant.