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C'est quoi ce professionnalisme de pacotille?
1, 2,3, viva l'Aldjirè
Publié dans L'Expression le 27 - 10 - 2024

En foot, depuis l'apparition du seul mot «professionnalisme», des contes de «faits divers», nous sont présentés, sur les terrains de football, comme «Blanche-Neige».
Chaque week-end, c'est la même question qui revient sur les lèvres de millions de fans du football national. «Ce samedi sera-t-il le bon?» Parlons un peu d'un match X joué vendredi ou samedi dernier. Un gratouillis complet! Tenez! Jeudi soir, dans la nuit noire du complexe olympique Mohamed-Boudiaf du 5 Juillet (Alger), l'ambiance est plutôt bon enfant dans les
tribunes et les gradins. Le stade, en entier, est «rouge et vert». Seule une poignée de supporters du nouveau promu, à la mâchoire entrouverte, en l'occurrence l'Olympique d'Akbou, a osé faire le long déplacement à la capitale. On attend enfin du football! Un jeu limpide, clair et chatoyant.
Or, le spectacle viendra de «David» devant l'incroyable «Goliath», coleader, du championnat national de Ligue 1 Mobilis, le Mouloudia d'Alger, qui mélangera les torchons et les serviettes... Un peu partout sur les terrains d'Algérie, chaque rencontre se déroule devant un public enflammé, mais de suite éteint par les pâles apparitions des heureux supportés. On verra de tout sauf de beaux buts, de belles contre-attaques, des tirs de loin, des arrêts exceptionnels. On débute sur les chapeaux de roues, pour finir la queue entre les jambes! Mais après quelques minutes d'un jeu décousu, avec en six minutes de jeu, sept arrêts, donc de moches balles arrêtées, de précieuses secondes s'écoulant entre-temps, permettant à des gardiens de but soucieux non pas d'une judicieuse relance à la main, mais d'un renvoi par un gros coup de pied, envoyant le cuir dans les grands pieds de la défense centrale adverse, quand ce n'est pas sur le front du libero, qui renvoie plus fort la balle dans les pieds des défenseurs adverses. Le bon football, tant espéré, fait alors un gros et moche bond vers la sinistre et omniprésente médiocrité.
De mauvais matchs sur de belles pelouses!
Cette médiocrité, aimée et jalousée par les «sorciers» des foules et sombres argentiers. Fautes, balles arrêtées, coups francs lancés, juste pour se débarrasser, quelques secondes, du cuir; encore une faute, et là le referee pouvait laisser jouer, mais l'avantage semble avoir déserté les lieux, énième coup de sifflet, rebelote.
Ainsi se déroulent les matches sur de très belles pelouses, vite malmenées par d'inévitables interventions rugueuses, des tacles glissés qui arrivent beaucoup plus à «décoiffer» le gazon, qu'à stopper le joueur.
Le public, lui, essaie de mettre de l'entrain et de la joie dans les tribunes qui prennent l'allure d'un défouloir, plutôt que d'une galerie partisane venue voir les siens vaincre, et hautement. Mais le coach adverse, probablement averti des intentions de l'autre partie, avait mis en place un rugueux système de défense blindée que nul attaquant n'est en mesure de défoncer. Le jeu continuera à s'allonger jusqu'au moment du fatidique instant où la défense concède un coup franc, «bête noire des défenses locales et même de la défense de l'E.N. On joue ledit coup franc, renvoi à la va-vite, le cuir revient, cafouillage, soudain sept bras et mains se lèvent au milieu.
On réclame une faute en pleine surface de réparation. L'homme en noir, ou en couleur, fait signe de continuer à jouer, alors que le capitaine de l'équipe protestataire est sur les talons du referee, qui arrête finalement le jeu pour s'adresser à la Var. La partie est alors interrompue.
Les hommes de la «cache-noire» papotent quelques minutes, avant de laisser le soin à l'arbitre central de trancher.
Et là, un véritable «cinéma» s' installe sur le terrain, avec son cortège de courses derrière l'arbitre, les vaines et surtout, nombreuses, protestations, de jeux de mains et de vilains, désagrémentent le décor, laissant le beau foot, avec ses feintes, ses dribbles irrésistibles, qui ont tendance à déserter les terrains, aux dépens de grands et stériles coups de pied en avant-postes. Néanmoins, ayant saisi, depuis belle lurette le fait qu'un match de foot ne ressemble pas aux précédents jeux des belles années où on assistait à de vrais matchs délicieux. Alors, on fait avec.
On chante. On danse. Pour le moment précis où se joue le sort de l'équipe, on semble absent pour ce qui est de la piètre prestation des deux équipes en ce début de saison. On fait tout pour se désintéresser de ce qui se passe sur le terrain, car ce n'était pas un match si attrayant, pour ne pas écrire, attirant. Mais bon sang, qu'est ce c'est que ces «garçons» qui n'arrivent pas à dompter le cuir à la Mahrez!
L'amorti, le contrôle de balle, les passes précises, courtes, celles qui n'arrivent pas toujours comme il faut, montrent à quel point, notre foot se meurt.
Des joueurs ramenés à prix d'or
Et puis, cette histoire de joueurs ramenés à prix d'or, commence à bien faire. Islam Slimani, au C R Belouizdad, Andy Delort, au M C Alger, Ryad Boudebouz, à la J S Kabylie,
et d'autres recrutements d'Algériens à la double nationalité, évoluant en Europe, au Qatar, en Amérique, et même en Iran, nous poussent à nous interroger sur le sort des jeunes qui montent. Un dilemme! Un choix ardu!
Des os à ronger, des jours meilleurs pour le foot national. Et puis, un autre grave problème se pose avec acuité. C'est le comportement de certains keepers- goals! Il n'y a qu'à voir ces sorties hasardeuses en plongeant sur la balle et en s'allongeant carrément sur le dos, la poitrine, une des épaules, histoire de gagner quelques secondes.
Ce n'est finalement que de la perte de temps gratuit, de l'antijeu, et, plus grave, de la provocation! Ici, il est bon de signaler la faiblesse de certains juges de lignes qui ne signalent jamais les abus de ces joueurs qui grignotent, par mètres entiers, lors des remises en jeu du ballon sorti en touche.
Et puis à quand la fin du spectacle hideux qui voit, chaque week-end, des joueurs qui ne cessent de courir derrière un arbitre qui a accordé (à tort ou à raison, car ne dit-on pas que Monsieur l'arbitre a
raison?) un penalty, admirablement réussi? Ah, où sont donc passés les anciens grands artistes, faiseurs de miracles footballistiques, tels les Hacène Khellif, Ali Attoui, les frères Séridi, Abdelaziz Safsafi dit Baâziz, Lounis Mattem, Kamel Berroudji, Mohamed-Hamaya, Messaoudi, Zoubir Nebbouchi, Ghanem, Naïm, Hacène Lalmas, Ababsia, Chaâbane Merzekane, Messaoud Belloucif, Mokhtar Kalem, Amar Bourouba, «Alillou» Bencheikh, Zoubir Bachi, Lh'médi Bouden, Aïssa Draoui, Hamid Mokrani, Hamma Melakhsou, le surtout grand magicien et virtuose Salah Assad, et des centaines de véritables artistes-grosses pépites dont la majorité n'est, hélas, plus de ce monde? Nous aurions aimé voir tout ce beau monde évoluer sur les pelouses actuelles, mais la vie veut que cela ne fût possible.
Alors il reste aux futures générations de compléter le tableau idéal. Il nous suffit d'avoir pu voir de très près les grandes vedettes des Xxe et
XXIe siècles jouer sur du tuf. Un vrai régal!
Ah, cette belle et immortelle nostalgie qui nous accompagnera avec plaisir jusqu'à notre dernière demeure!


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