Après la fin du plaisant match nul, Algérie-Egypte de lundi dernier, nous avons jugé utile, de mettre sous les feux de la rampe le jeune milieu de terrain défensif, Ramiz- Larbi Zerrouki, qui a été, selon beaucoup de nationaux, excellent, jusqu'à son inattendu remplacement. Sur tout l'effectif fréquemment convoqué par Djamel Belmadi, le coach national, un seul joueur mérite un coup de chapeau bas, pour ses dernières prestations, notamment face aux athlétiques et impressionnants joueurs cap-verdiens, déstabilisés par la magnifique stratégie mise en place par le coach national, Belmadi, lequel les a poussés à encaisser, sans coup férir, cinq beaux buts, y compris le magnifique but de Ramiz-Larbi Zerrouki, venu en renfort à ses attaquants, sur une lumineuse «semellade» (la passe à l'aide de la semelle droite) du capitaine Riyad-Karim Mahrez, et le précis tir de penalty réussi par ce bon vieux Islam Slimani, lequel a égalisé face à l'Egypte, d'un «heading» comme seul, il sait toujours en placer. Slimani, n'en déplaise à tous ceux qui le voient toujours chercher à marquer davantage de buts, de nos jours encore, court derrière le ballon, et son possesseur, comme un enfant le ferait, innocemment, de gaité de coeur, sur un terrain vague, un vendredi après-midi. Quant à Zerrouki, il a été face aux «Pharaons», étincelant! Le «hollandais» Zerrouki, qu'une ancienne gloire du foot local, avait tenu à nommer comme étant un «hollandais», est, à chaque rencontre, dans une position délicate, suite aux directives de Djamel Belmadi, qui en a fait, malgré le bruit soulevé par les anti-jeunes, une pièce maîtresse décisive, dans son échiquier. Cependant, ce joueur, complet sur tous les plans, est un enfant du pays, né en Hollande, de Neeskens, l'ex-excellent grand attaquant du grand attaquant, de la non moins grande équipe néerlandaise, la fameuse Ajax d'Amsterdam. Formé justement à l'école de l'ex-défunte étoile mondiale, Johan Cruijff, ce joueur, en l'occurrence, Ramiz-Larbi Zerrouki, est venu pour la 1ère fois rejoindre les rangs du «commando» de Djamel Belmadi, tout de suite, motivé, et prêt à rendre service à son pays, Dzaïr, en quête de nouveaux joueurs disponibles à prendre la relève, des joueurs vieillissants, à l'exemple d'Adlène Guedioura. Si c'est le cas, Zerrouki, n'aura pas été épargné par le sort, car remplacer un athlète de la trempe de Guedioura, n'est pas donné à tout le monde. Zerrouki est en train de démontrer que ses «fans», et nous pouvons vous assurer qu'il y en a, avaient raison de miser gros sur lui! Ce joueur d'une simplicité surprenante, aurait pu bomber le torse, par son statut d'ex-très jeune joueur du grand Ajax! Non, il se comporte comme un joueur «normal», comme l'avait déjà qualifié, l'ancien joueur-éphémère de l'EN, et qui, aujourd'hui, ne cesse de crier, à chaque apparition sur un plateau - TV, à l'injustice, qui l'aurait «touché et atteint», en 2004. Ne dit-on pas dans les fins fonds de nos chaumières «qu'un jour, la nature est avec nous, et qu'un autre, elle est contre» ou encore «qu'un jour vous est défavorable, et qu'un autre, vous est reluisant»? Grâce à sa classe, son courage, sa force de pénétration, son intelligent sens du placement, sa vision de jeu, Ramiz-Larbi Zerrouki, a vite été admiré par les sains supporters, ces gens du foot, debout pour lui, car ils connaissent cette discipline, et savent très bien, à quoi mène l'amour du football, en ces temps, où tout va vite. Zerrouki plaît à une catégorie de personnes prêtes à s'enflammer pour un joueur élancé, discipliné, calme, accrocheur, combatif à souhait, récupérateur de balles impossibles à chiper à l'adversaire au bon moment, par des joueurs à ce moment précis, non motivés! Excellemment présent, car on s'en aperçoit à chaque match, Ramiz-Larbi Zerrouki est toujours là, où son coach national, Djamel Belmadi, lui avait demandé, d'être. Avez-vous remarqué cette masse athlétique, (Allah bénisse), foncer droit sur le porteur du cuir, le charger correctement, lui subtilisant «scientifiquement» la balle, et la passer, correctement, au coéquipier attaquant, ou au défenseur le mieux placé sur une portion importante du terrain? Classe et courage Acharné sans aucune faute sur le ballon, mais toujours prêt à empêcher par «tous les moyens», le dangereux adversaire porteur de la balle, de continuer sa route vers les buts algériens. Avez-vous aussi remarqué sa présence sur les balles arrêtées? Une présence remarquée et remarquable, qui peut à tout moment, apporter un plus à notre défense, ou nos attaquants, souvent, peu inspirés, à un moment donné, de notre courte histoire! Avez-vous remarqué ses longues passes millimétrées, en direction des coéquipiers bien placés en vue d'inquiéter l'arrière-garde des bois adverses. Et puis, l'avez- vous vu, surtout lorsqu'il évolue, pour les besoins de la tactique du moment, en position de dernier «demi-défensif»? À propos de passes millimétrées, il y a lieu de noter avec plaisir que nos enfants nés de l'autre côté de la mer «Méditerranée», savent tous, sans exception ce qu'est un «contrôle de balle», surtout en pleine course, en terrain souvent comparé, à un champ de patates! Zerrouki est sans conteste un athlète qui aspire à être un grand joueur, qui avance en terrain sûr, au service de son pays, l'Algérie. Il faut être consultant en service de chaînes mises en branle, pour déstabiliser tout ce qui s'apparente à Djamel Belmadi, plus rassuré, depuis l'arrivée de Walid Sadi, au poste tant envié, de président de la FAF. Faire de la «séquence» qui a vu Islam Slimani, arracher le cuir des mains de Saïd Benrahma, au moment du tir du penalty amené, il est vrai par le fin technicien Benrahma, une «affaire» nationale, montée sur du bla-bla-bla, fondé sur du pur mensonge, à même, de déstabiliser, et l'E.N. Et le régime en place, et l'Algérie! Ou encore, le geste «fou», mais justifié de Belmadi sur Saïd Benrahma, qui n'a pas digéré son remplacement, a aussi été saisi au vol pour en faire une tartine sans cependant, de cerise sur la tarte, aura été du goût des fans de la discipline et du respect, dû au coach, à n'importe quel coach, y compris Djamel Belmadi! Les youtubeurs qui ne veulent pas de cette pépite, ont beau l'enlever de la liste du «onze» rentrant, rien n'y fit! Les youtubeurs s'acharnent sur lui Le sélectionneur, unique responsable de l'équipe, lui, le met, titulaire, jusqu'à ce qu'il sente que son «demi», est éreinté, à force de sillonner élégamment, et surtout, efficacement, de long en large, le gazon! Zerrouki rappelle étrangement ce bon vieux ex-milieu de terrain, des «canaris» de l'US Tébessa, Med-Hamaya Messaoudi, lorsque ces derniers évoluaient avec les ténors de la division d'honneur de l'époque, et qui était la soeur jumelle de l'actuel championnat «Mobilis». Ce championnat regroupait, outre l'US Tébessa, l'ES Sétif, l'US Biskra, l'ES Collo, la JS Djidjelli, l'ES Guelma, l'USM Annaba, la JSM Skikda, l'ES Souk-Ahras, le SA Sétif, l'AS Kroub, le MO Constantine, l'USM Sétif, l'ASA M'lila, la JSM Béjaïa, l'OM Constantine, le MSP Batna, la JBC Annaba, la JJ Azzaba, le CS Constantine, et autres, l'USM Aïn-Beïda, l'USH Constantine. Oui, dommage que cette génération n'ait jamais vu à l'oeuvre Kamel Lemoui, Abdelhamid Salhi, Lehtihet, les frères Seridi, Mattem, Bouras, Bounour, Bourahli, Messaoudi, Ghanem, Fayçal Douaïfia, Bachir Amokrane, Amar Aïssa, Hacène Khoulif, Baba-Ali, Atoui, Amar Bourouba, Kamel Ababsia, Zeghad, Hocine Hannachi, Aïssa Draoui, Naïm, les véloces Bentahar, Akacha, Farhi, Hachouf, Melakhsou, Belloucif, Hamid Mokrani. C'était la belle époque, le bon temps, le beau foot, les vraies galeries...Et les vrais dirigeants de clubs!