Le symposium préparatoire de la Ve conférence internationale des Nouvelles technologies de l'information et de la communication «Ntci» et les défis du savoir au Maghreb, a été organisé au siège de la Maison de la culture de Mostaganem. A cet effet, l'université de Mostaganem et Maghtech, le réseau maghrébin pour l'intégration de la science et de la technologie dans le développement, ont réuni pendant deux jours chercheurs, économistes et décideurs pour la confrontation d'idées et d'expériences, à la suite de nombreux thèmes abordés et des interventions aussi riches que variées. L'ouverture de ce symposium s'est tenue en présence de M.Abbou Mohamed, ministre de la Culture et président de Maghtech, assisté de l'universitaire M.Delfat Abdelkader, président du Conseil scientifique international Maghtech, du vice-président de l'APW, de M.Kadi Lamine, recteur de l'université de Mostaganem et des députés FLN et MSP. Avant d'entrer dans le vif du sujet, le ministre, M.Abbou Mohamed, a développé les grands axes de ce symposium dans son aspect scientifique, mettant en exergue l'historique de ce réseau d'intégration et l'idée de ce regroupement qui s'inscrit dans le cadre de la continuité des activités de Maghtech. Le ministre dira que ce réseau a été conçu pour être un lieu de synergie des savoirs, un véritable carrefour de rencontres et de coordination entre chercheurs, pour l'édification du Maghreb. Lors de son intervention, le ministre a ouvert une grande parenthèse sur le bouleversement économique extraordinaire qu'a connu le monde à travers les âges et depuis l'instauration du système monétaire. Aujourd'hui, la capacité de combiner la compétence humaine avec l'espace et le temps s'avère indispensable, car l'avenir ne peut être détachable de l'information et de la communication pour favoriser le développement par l'application rigoureuse des nouvelles techniques. Toutefois, pour le ministre, si la société est devenue plus communicative, elle est moins rencontrante, il reste un long chemin à parcourir afin que l'information, la communication et les nouvelles technologies soient à l'échelle des besoins de la société et de ses justes rapports, tant avec la civilisation qu'avec la mondialisation. Dans son intervention, M.Delfat Abdelkader a défini les principaux chapitres sur les fondements théoriques et enjeux actuels dans leur cadre juridique et socioculturel. Les Ntic et l'économie du savoir, évaluations et applications, éducation et formation, impacts pédagogiques, tels ont été les principaux thèmes abordés au cours de ce symposium. Les débats qui se sont instaurés ont permis de dégager une réflexion sur les perspectives à envisager à l'avenir, tant sur le plan du développement socio-économique, culturel que politique par la promotion des nouvelles technologies. Le ministre a tenu à porter à la connaissance de l'assistance le vaste chantier auquel s'attelle le gouvernement pour la relance d'une véritable culture de la société. «L'année 2002 sera l'année de la culture et de l'enfant. 2.000 Entreprises de l'édition et de l'information EDI, seront créées prochainement afin de vulgariser la notion de la communication», souligne M.Abbou. Le gouvernement est décidé à mettre en oeuvre les mécanismes nécessaires pour l'instauration de l'organisation de la société, à lever les contraintes qui entravent l'action de développement et à l'introduire aux côtés de l'incontournable fonction de la gestion, de l'information et de la communication qui consiste à prévoir et à promouvoir l'homme de demain qui est déjà en gestation. Il est utile de signaler que les autorités locales et les membres de l'exécutif ont brillé par leur absence, c'est ce qui a été fortement remarqué par le ministre et toute l'assistance.