Classé en tant que patrimoine national, le Palais de bey fera l'objet d'une opération d'urgence portant sur sa réhabilitation. «Les travaux, portant sa restauration, seront lancés dans les tout prochains jours», a indiqué la direction locale de la culture et des arts de la wilaya d'Oran. La même source a fait état «du choix récemment de l'entreprise devant assumer les travaux, après avoir achevé toutes les procédures nécessaires», soulignant que «cette opération porte dans ses dimensions la préservation de ce site hautement historique». Et d'ajouter que «cette opération, pour laquelle un délai de 12 mois est fixé, concerne l'ensemble des annexes du Palais du bey, ainsi que le divan, la salle préférée et d'autres espaces». La construction du Palais du bey remonte à l'époque ottomane. Il a été construit par le ,bey Mohamed Benothmane en 1792. Il s'étend sur une superficie de 5,5 hectares, comprenant le divan, le pavillon préféré, les jardins et d'autres installations. Le Palais du bey fait partie des monuments inscrits dans les circuits touristiques d'Oran, attirant de nombreux visiteurs venus de diverses régions du pays, ainsi que des touristes étrangers. La relance du projet remonte au mois d'octobre dernier, suite à la visite de travail qui a été effectuée à Oran, par l'ancienne ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji. En se rendant sur les lieux, la même ministre a annoncé «le lancement, dans les brefs délais, des travaux d'urgence », soulignant «la restauration du Palais du bey sera lancée dans les brefs délais». Elle a, par ailleurs, fait état de «l'enveloppe financière destinée à cette opération, celle-ci a été réévaluée», soulignant que la budgétisation dudit projet est «passée de 85 millions à 162 millions de dinars». Soulignant que «le site archéologique en question est l'un des monuments importants pour la population d'Oran», a également fait savoir l'ancienne ministre, à savoir que «l'étude du projet de restauration est en cours d'élaboration». Le Palais du bey est situé dans la rue de Philippe à deux pas de la somptueuse place du 1er Novembre, ex-place d'Armes et à quelques encablures du vieil Oran, Sidi El Houari. Idem pour la mosquée historique du «pacha d'Oran. «Ce projet a bénéficié, au cours de cette année, d'une enveloppe financière estimée à 10 millions de dinars», a, rappelons-le, fait savoir Soraya Mouloudji. Précisant que «cette manne financière est consacrée à l'élaboration de l'étude et le suivi du projet de restauration de cet édifice religieux», la ministre a affirmé que «le chantier sera livré en l'espace de quatre mois». Implanté sur les hauteurs de la cime du mont Murdjadjou et dominant la ville d'Oran, le projet de réalisation du Musée et le site de l'Emir Abdelkader revêt une importance capitale, notamment dans ses dimensions historiques et spirituelles. Faisant l'objet de l'exposé présenté par le bureau d'études retenu en juin 2024, la ministre a souligné que «ce projet est majeur», ajoutant qu'«il sera mis en œuvre dans les plus brefs délais». Le site en question abritera le musée et la statue du fondateur de l'Etat algérien moderne et symbole de la Résistance nationale, l'Emir Abdelkader. Dressé sur les hauteurs du mont Murdjadjou, ledit site offre une vue imprenable sur toute la ville d'Oran. Cette œuvre, qui est d'une hauteur de 42 mètres, dépasse la statue de Rio de Janeiro au Brésil qui est de 32mètres de hauteur. Le même site est doté d'un balcon de hauteur de 25 mètres. Le projet prévoit également l'épée laser de l'Emir Abdelkader indiquant la direction de La Mecque. Le projet est un conciliabule lyrique symbolisé par la monture de l'Emir, représentée par le cheval supporté par cinq obélisques représentant les cinq piliers de l'Islam.