Les enjeux engendrés par les nouvelles technologies ne sont pas qu'économiques et ne présentent pas que des avantages. Ils sont également d'ordre sécuritaire et exigent constamment une adaptation de nos habitudes et de nos comportements face aux risques que ces bouleversements font peser sur notre quotidien et une mise à niveau continuelle de nos systèmes de sécurité. Ce sont les thèmes qui sont développés, depuis hier, au cours de ces deux journées d'étude organisées du 17 au 18 décembre au Centre islamique par la Protection civile. Une douzaine de wilayas du Centre y prennent part. On citera, entre autres, celles d'Alger, Blida, Tizi Ouzou, Béjaïa, etc. La prise de parole par le responsable de ce corps, qui a fait de la lutte contre le feu sa principale raison d'être, mettra l'accent sur la nécessité de telles journées afin de se mettre au diapason des nouveaux défis qui nous attendent en matière de sécurité. Le colonel Achour Farouk, le représentant de la direction générale, s'est également exprimé pour souligner l'importance de ces journées d'étude pour une meilleure compréhension des enjeux sécuritaires induits par les nouveaux progrès technologiques et sur les mesures à prendre pour en éviter les risques. Ces journées d'études, convient-il de le signaler, ne sont pas nouvelles d'autres les avaient précédées. On en a organisé à Ouragla, Guelma et Timimoun. La semaine prochaine, ce sera Alger qui accueillera de telles journées dont le cycle s'achèvera prochainement à Mascara, pour reprendre de nouveau en 2025. Selon, les intervenants, cela faisait cinq ans que ce travail d'information sur le volet sécuritaire, lié à l'utilisation des réseaux sociaux, notamment Facebook, dure. Au regard de quoi, 90% des pages officielles sont certifiées. Le même travail est accompli par le ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, avec ses cellules de communication. « Il serait hautement préjudiciable que quelqu'un d'autre sur Facebook, par exemple, se fasse, sur la page de la wilaya, passer pour le wali ou pour une autre autorité compétente et s'exprime en son nom », fera remarquer un des organisateurs de ces deux journées qui s'accompagneront, à titre illustratif, d'autant d'ateliers qu'il y a de techniques et de mesures à prendre pour une sécurité parfaite. Nous avons noté, à cette occasion, la présence des représentants des ministères de la Poste et des Télécommunications, et de l'Intérieur, ainsi que des chefs de cellules de communication de wilayas, notamment de Béjaïa, Tizi Ouzou et Bouira.