Prochainement, un système plus efficace pour une meilleure prise en charge des diabétiques sera opérationnel. Il s'agit d'une carte à puce, dotée d'une capacité de stockage d'informations énorme et conçue pour rendre service et simplifier la vie aux malades, selon la représentante de la Cnas, le Dr Benalia, lors des journées d'études autour de la convention des droits des diabétiques qu'organise, depuis hier, l'Association des diabétiques de la wilaya de Boumerdès, au niveau de la maison de la Culture, Rachid-Mimouni. Toutefois, notre interlocutrice expliquera que cette nouveauté (carte à puce) est conçue et développée dans le cadre d'un programme intitulé «agir contre le diabète» conjointement avec l'OMS, la Fondation internationale des diabétiques et les caisses de sécurité sociale. Notons, toutefois, qu'auparavant le système utilisé était la carte ouvrant droit à la délivrance des produits pharmaceutiques. actuellement, c'est le livret du tiers payant. Dans ce registre, il faut rappeler que le diabète est une réalité sanitaire préoccupante. En effet, près de 2 millions en sont atteints en Algérie et 177 millions à travers le monde, un chiffre appelé à doubler en 2030. Il faut dire aussi, à ce propos, que la meilleure prévention passe par les facilités d'accès aux moyens de dépistage pour les citoyens. Dans ce contexte, également, l'occasion est offerte au président de l'Association locale, pour énumérer nombre de contraintes que rencontre en particulier le diabétique, à l'image de l'aide de 1000DA, offerte par la DAS aux malades démunis, qui est jugée en-deçà des besoins d'un diabétique. Ce dernier est contraint de payer, à titre d'exemple, les seringues, au lieu qu'elles soient offertes gratuitement à l'instar des autres produits, sans parler d'autres, problèmes comme le non-remboursement de quelques actes médicaux. Enfin, selon le Directeur de la santé et de la population de Boumerdès, présent à cette rencontre, un projet d'extension de la maison du diabétique de Boudouaou est prévu incessamment avant d'ajouter, qu'elle sera dotée également de médecins spécialistes.